The CWB Association Welding Podcast

Série Compétences Canada - Saison 2 - Épisode 7 avec Benjamin Lavoie

Max Ceron

L'Association de la CWB a eu l'honneur de collaborer avec Skills/Compétences Canada à la production d'une série spéciale de podcasts dans laquelle des concurrents d'Équipe Canada WorldSkills 2024 et des experts de partout au Canada sont interviewés afin de partager leur parcours. Joignez-vous à nous pour en apprendre davantage sur leurs compétences, célébrer leur succès et les encourager alors qu’ils participeront au Mondial des métiers, à Lyon, en France, du 10 au 15 septembre 2024.

Rejoignez-nous pour une conversation captivante avec Benjamin Lavoie, un talentueux membre d’Équipe Canada WorldSkills 2024 en ébénisterie. On explore ensemble son parcours unique, depuis ses jeux de Lego jusqu'à sa décision à 17 ans de se lancer dans le monde fascinant du travail du bois. Benjamin partage des anecdotes inspirantes de ses débuts dans l'atelier de son père et la manière dont il a surmonté les défis académiques pour suivre sa véritable vocation.

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Speaker 1:

Bonjour et bienvenue à une édition spéciale du podcast Soudage CWB. Cet épisode est réalisé en partenariat avec Skills Compétences Canada et j'ai l'honneur d'interviewer des membres de l'équipe canadienne nationale. Je suis Kevin Roy, votre animateur francophone, et je suis très heureux d'être ici, dans ma province natale du Québec, afin de vous offrir des épisodes bilingues pour donner du soutien à nos main-d'oeuvre diversifiées, et j'ai avec moi Benjamin Lavoie. Bonjour Benjamin, bonjour Kevin. Puis, ça va. Oui, ça va bien. Est-ce que c'est la première fois que tu fais un podcast? Oui, est-ce que tu trippes un petit peu? Tu es nerveux? Non, pas trop, j'aime ça. On va commencer Quand tu étais un enfant. Est-ce que tu étais intéressé dans les métiers? Comment ça a commencé? J'étais quelqu'un de manuel et j'aimais ça. J'aimais ça jouer au Lego. Ah, oui, Oui vraiment.

Speaker 1:

Ça, c'était le pro. À un moment donné, j'ai commencé à trouver les Lego comme trop imaginatif. J'avais envie d'avoir du réel. Oui, c'est là que j'ai commencé à travailler le bois. Ok, fait que tu travailles avec le bois, c'est quoi ton métier? Cablet making, ebony story, ebony story, ça, c'est un mot au tas. Ça fait longtemps que je ne pratique plus mon français.

Speaker 1:

Ebony story Oui, ebony story Cool, T'aimais plus le Lego, fait que t'as switché au bois, J'essayais. Là, j'étais jeune, là, C'était pas. Mais j'aimais aller dans l'établi de mon père, dans son atelier. Ok, Quel âge avais-tu? Hé, à ce moment-là, j'étais quand même jeune. C'était pas bon. Là, J'avais à avoir peut-être 10-11 ans. Là, J'ai commencé à m'intéresser. Tu ne travaillais pas vraiment. Non, Tu viens juste de dire que c'était dans l'atelier de ton père. Bien sur l'atelier.

Speaker 2:

Une petite shop dans le garage. Oui, un état de vie.

Speaker 1:

Oui, avec une coupe de boussines. Oui, est-ce que c'est ça qu'il fait pour un métier? ton père, non, mon père, c'est un enseignant. Un enseignant, oui, tu as eu le goût de faire ça chez vous. Est-ce que ça continuait? En fait, j'ai commencé à faire ça Plus en plus que je vieillissais. Je me rendais compte que l'école c'était plus des études, je me rendais compte que ce n'était pas fait pour moi.

Speaker 2:

J'avais mieux travaillé.

Speaker 1:

Fait que j'étais allé un peu au cégep. Après ça, je me suis en allé et j'ai commencé à travailler dans une ébénisterie, dans ma vie de michonné. Après ça, je me suis dit Ah, ça me passionne, mais j'ai envie d'apprendre, parce que dans une ébénisterie, tu apprends ce que tu apprends dans la chambre. Oui, c'est ça. Là, je me suis inscrit à un cours en ébénisterie. Ok, où est-ce que tu es né? À? Baie-Comeau sur la Côte-Nord. Moi, je viens de Sept-Îles.

Speaker 1:

Ah J'ai déménagé quand j'avais 8, huit ans. Ça fait 31 ans que je n'habite plus au Québec. Ah Oui, je suis à Régina, en Saskatchewan. Wow, oui, bon, becomo Fait que quand tu étais dans la compagnie, tu travaillais. quel âge avais-tu quand tu as commencé dans cette shop? J'avais 17. 17 ans, c'était juste après mon secondaire. Ok, avant le cégep ou pendant le cégep? Non, je suis allé vraiment pas longtemps au cégep. Ah oui, oui, non, moi, les académies, c'était pas vraiment pour moi. Je suis soudeur, ça fait 18 ans que je fais de la soudure.

Speaker 1:

Ah oui, fait que je te comprends.

Speaker 1:

C c'est vraiment un petit thème. Si tu aimes travailler avec tes mains, c'est ça que tu vas faire, oui, oui, est-ce que tu as fait un stage après ça? Un stage Comme dans l'ébinesterie? Oui, dans le poste de l'école, je viens de finir. Après l'école, on fait un stage, c'est avec les profs. Je me pratique pour les Olympiades. Ok, je me pratique pour les Olympiades. Ok, quand tu pratiques? combien de jours par semaine est-ce que tu fais ça? Ça dépend. La plupart des jours, je travaille un peu le bois. Quand j'ai accès à un atelier, je peux faire l'usinage des machines de pièces en bois. Mais admettons que je n'ai pas accès à une place pour travailler. Je travaille dans mon appartement. Je suis dehors de mes voisins. Tu es assis sur ta table, j'ai une chopper, je travaille mes outils manuels, plus, pas mal, tous les jours.

Speaker 1:

Ça fait-tu longtemps que tu te pratiques? Tu fais partie de l'équipe canadienne nationale. Combien de temps fais-tu partie de cette équipe? En fait, je pense que le moment où on était vraiment dans l'équipe canadienne, c'est quand on a gagné à Winnipeg l'année passée. Ok, fait que ça fait comme un an. Ça fait presque un an jour pour jour. Oui, fait que ça fait un an.

Speaker 2:

Un an.

Speaker 1:

Fait pour les modules? Oui, mais tu sais, on s'entraînait avant. Oui, pour les modules, fait que. Qu'est-ce que tu penses que tu as appris comme des compétences? Est-ce que tu devrais être mieux que tu étais avant? Ah, faire un cours.

Speaker 1:

T'apprends Faire un cours avec les Olympiades, c'est exceptionnel, c'est la première chose que tu pourrais faire. T'apprends comme comme 10 fois plus vite, oui, mais plus que ça, tu apprends non seulement le métier, mais tu apprends aussi à gérer le stress en compétition. Oui, et si, par exemple, tu veux une entreprise, c'est juste ça, des stress. C'est donc ce que j'ai vu, mais je peux voir que tu es moins stressé que moi sur ce podcast. Ça doit être quelque chose que t'as appris avec. C'est sûr que quand t'as le stress vraiment haut en compétition, les choses moins stressantes après, c'est plus facile de dire avec Tu le fais plus qu'une fois, tu le fais une autre fois, une autre fois, une autre fois. C'est plus facile. C'est plus facile À un moment donné. T'as pas le choix. Si tu veux réussir, il faut que tu apprennes à. Tu trouves une façon de réfléchir pour pouvoir construire et travailler.

Speaker 1:

Tu sais que tu dois le faire, tu fais ça. Il reste juste à le faire. Tu vas trouver une façon de le faire. Il n'y a pas de choix. Avec le stress, puis le training, je me demande c'est quoi que tu fais pour te relaxer? pour me relaxer, c'est sûr que voir des gens, c'est le fun, ça permet de passer à d'autres choses. Mais j'aime courir, faire du sport, oui, si tu n'étais pas dans ce métier-là d'ébinesterie, est-ce?

Speaker 2:

que j'ai dit.

Speaker 1:

ça correct Oui, Qu'est-ce que tu ferais si tu n'étais pas là-dedans? Je suis vraiment passionné du bois Et je pense que j'irais en charpentier, en charpentier, carpenter. Oui, mais on a dit que ce n'est pas assez précis. Tu aimes les choses fines. J'aime la cuisine. C'est peut-être la cuisine. Tu aimes manger? Oui, Cool, je trouve que tous les traits sont quand même intéressants. Je trouve bien, ça reste intéressant, mais je ne ferais pas ceux qui sont plus intellectuels comme assis dans la programmation avec les ordinateurs.

Speaker 1:

Ouais, ce n'est pas moi non plus ça. Ouais, à cause moi, je connais la soudure. Est-ce que c'est la même chose avec l'ébinisterie? C'est vaste, c'est tellement vaste, je ne sais pas si c'est. Il y a beaucoup d'outils. Il y a des ébénistes qui font ça. Il y a des ébénistes qui font une autre chose, complètement différente. Est-ce que tu aimes un sur l'autre? C'est quoi ton affaire préférée? De nos jours, ce qui est plus populaire, c'est, comme les meubles en mélamine. ce qui est moderne, blanc, tu travailles moins le bois massif.

Speaker 1:

Moi ce que j'aime, c'est plus le bois massif, les assemblages à la moelle, c'est plus ce qui est un peu traditionnel, un peu puriste. Ça veut dire que je suis puriste, mais c'est là où tu vois la beauté du bois, tu essaies de faire ressortir la beauté du bois. C'est un peu de l'art Des fois. Non, ça dépend du projet. Où j'ai commencé à travailler, c'est ébénisterie, mais c'est plus cuisiniste, c'est justement la mine à mine, on fait des armoires de cuisine. C'est bien beau, mais il n'y a pas d'art là-dedans. On bâtit des armoires pour l'enjeu. Toi, t'aimes l'enjeu, moi j'aime l'enjeu. J'aime créer des choses en métal. Oui, je peux, je peux faire cet édifice ici. Moi, je crée des fleurs, j'ai des roses, j'ai des fleurs de lys, j'ai des petits insectes. Je vais te montrer ça Parfait.

Speaker 1:

Être dans un métier, c'est comme être un artiste. Non, oui, exactement, je suis content d'apprendre qu'on peut être artiste. Ah, welding. Oui, oui, tout le monde. Je parle à tout le monde, puis ils disent la même chose Avoir un métier, c'est comme être un artiste. Ça ne te dérange pas. C'est quoi le métier? mais il faut que tu aies ça dans toi. Oui, et quand tu es passionné aussi, ça l'a. C'est ça Quand tu mets de l'amour dans le travail, tu avais des belles choses. Ça prend un peu de talent. Ça, c'est la vérité, ça prend du talent, il faut se pratiquer?

Speaker 1:

Oui, la pratique, absolument. Je suis très heureux que tu sois ici. Tu me fais confortable. Ah, oui, oui, fait que t'aimes un petit peu l'art. T'aimes manger? Oui, est-ce que tu te dis que tu faisais des sports? T'aimes ça courir? Ouais, courir, j'aime ça courir. Est-ce que tu fais ça un petit peu professionnellement ou c'est juste pour?

Speaker 2:

la détente.

Speaker 1:

Non, avec mes amis, on, tu sais, on, je cours des fois avec Ben, c'est une genre de petite compétition amicale. Ouais, ouais, c'est pas professionnel. Fait que t'aimes ça, les compétitions.

Speaker 2:

Ouais, ouais, quand même, je suis quand même compétitif.

Speaker 1:

Je vais te demander, à cause que ça fait une couple d'années que tu fais ça, comment est-ce que les juges te jugent? T'as un plan ou tu dois créer quelque chose? Ah, comment ils peuvent te juger? Bien, selon ce que j'ai vu dans les autres métiers, souvent c'est comme de plusieurs En welding. Je ne sais pas s'ils ont juste un projet à faire. Oui, ils ont une couple de projets. Aujourd'hui, ils en font un, puis demain c'est deux.

Speaker 1:

En ébénisterie, c'est un meuble sur deux jours. Au mondiaux, ça va être quatre jours pour passer un plus gros meuble. Mais la façon dont on est jugé, c'est que le meuble est séparé en plusieurs parties. Il y a les assemblages en main, les assemblages sur machine. Santé, sécurité. Comme dans tous les métiers, on fait nos pièces.

Speaker 2:

Il y a le marking pour inscrire nos pièces.

Speaker 1:

Merci, c'est comme parfois, ils séparent le meuble en plusieurs parties et on se fait juger selon les parties.

Speaker 2:

Pendant la journée ou quand.

Speaker 1:

On amène nos pièces, ils nous jugent. Après ça, on retourne à l'endroit, Ils séparent le meuble. D'habitude, c'est comme trois parties Tu as le top, après ça tu as le frame, les pattes, la base, À toutes les étapes ils te jugent.

Speaker 1:

Est-ce qu'ils peuvent t'arrêter? Si tu ne finis pas, t'as un zéro ou Non, t'auras pas un zéro, ils vont juger qu'est-ce que t'as. mais c'est sûr que si mettons les données à la fin sont importantes Si le meuble est supposé mesurer 100 mm, 200 mm de haut. si t'as pas de meuble, c'est quand même dur à avoir les points pour.

Speaker 1:

Ouais, c'est même pas proche non tu peux quand même gagner des points à certaines places, mais t'as moins de chance de gagner. Ouais, t'as gagné l'or à Winnipeg? non, non, mais j'ai gagné l'argent à Winnipeg l'argent à Winnipeg ouais parce que celui qui a gagné à Winnipeg. Il avait peut-être 40 ans, je sais pas, il était vieux. Il était vieux comme moi. Ouais, mais montrez-y pas la vidéo.

Speaker 2:

Non, non, non.

Speaker 1:

Wow, non, je savais pas que tu pouvais avoir des concurrents si âgés. C'était un challenge. Ok, j'ai gagné la deuxième blague. Ouais, mais il pouvait pas aller au Mosdour. Ouais, comment tu te sens de ça? T'étais pas numéro un. Je pense qu'on se revient pas d'en parler, pas de problème.

Speaker 2:

Cool.

Speaker 1:

Ta famille? as-tu des frères, des soeurs? Ouais, je suis le plus jeune. T'es le plus jeune. Ouais? Est-ce que je peux demander quel âge as-tu? J'ai 19 ans, 19 ans, wow.

Speaker 2:

Moi, je suis jaloux.

Speaker 1:

J'ai 39 ans. On vieillit sans l'heure. Nos corps vieillissent, mais nous autres, on vieillit pas vraiment. Ça a l'air assez. Ok, ta famille, t'es le plus petit. Oui, sur trois enfants. Trois enfants. J'ai un grand frère et une grande soeur. Puis, eux autres sont-ils dans les métiers des mains d'oeuvre? Ils sont plus des intellectuels. Ok, qu'est-ce qu'ils font? Ça, c'est une bonne question.

Speaker 1:

Non, mais à l'université, c'est tout le temps des mots compliqués. Oui, je ne comprends pas ce que tu parles. Non, je me rappelle, loisir est quelque chose pour ma soeur. Ok, dans le loisir, dans le loisir, ok, je ne sais pas si c'est ça. Je vais te croire. Oui, mon grand frère, c'est un docteur. Moi, je me dis Lui, il a eu le cerveau Et moi j'ai eu les mains.

Speaker 2:

C'est ça.

Speaker 1:

J'allais le dire. Je pense qu'il y a une misconception, que les métiers, c'est juste pour les, les poches, les épais, les Je ne peux pas dire ça mais les stupides, les idiots. Quand on regarde autour de nous, il y a un gros bloc de béton qui tient la bâtisse, puis, en haut, il y a des gros spouts en métal, mais ce ne sont pas des médecins qui font ça. Non, on a besoin des médecins, je pense.

Speaker 1:

Non tu as raison, c'est plus une bric-terre. Ça prend les deux corps des métiers, ça prend les intellectuels qui nous disent quoi faire, mais ils ne peuvent pas te dire comment. Le faire.

Speaker 1:

Il y a beaucoup de fierté dans les métiers. Non, absolument. Si tu n'es pas fier de ton métier, est-ce que c'est vraiment ton métier? Non, exactement, très fier, parce que toi, tu vas aller à Lyon, en France. Oui, les autres n'ont pas un voyage comme ça. Je ne pense pas. Non, c'est à cause que t'es dans un métier, pis, t'es passionné de ton métier, pis, check, tu vas en France.

Speaker 1:

Ouais, mais y'a beaucoup d'efforts, tu sais, je pense que t'sais y'en a qui disent que t'es chanceux, mais je pense qu'en fait, tout le monde est capable de le faire. C'est ça, ouais, parce que tout le monde est capable. C'est là que ça se passe. Je suis heureux que tu dis ça à cause que, c'est vrai, tout le monde est capable. Il faut juste que tu focus Ouais. Puis, c'est quoi? dedication en français, dedication? Ah ben, c'est comme être passionné, mais Ben, non, c'est Ben, c'est pas que tu ailles un but, mais tu passes juste, tu suives ton but. Par exemple, oui, puis tu te laisses pas. Oui, c'est-tu la bonne tradition. Oui, oui, c'est une bonne explication. Oui, je sais pas le mot. Oui, c'est ça, on s'aide, hein, ouais, ouais, fait que tu parles un petit peu l'anglais. Où est-ce que t'as appris ton anglais, mon anglais. J'ai commencé à l'apprendre en mars cette année. Vraiment Ouais, je suis allé m'entraîner au Nouveau-Brunswick avec un gars, il s'appelle Rob Cos Ouais hey bro, i like this guy.

Speaker 1:

Il est vraiment exceptionnel. C'est un bon ébéniste, incroyable, incroyable. Puis là, quand je suis allé le voir, je ne parlais pas anglais, j'essayais, mais il y avait toute sa famille, il y avait plein de monde. Fait que là, je me suis rendu compte qu'il fallait que j'apprenne l'anglais.

Speaker 2:

Parce qu'il yrer des gens d'Alberta genre de type des provinces de Saskatchewan.

Speaker 1:

C'est un nouveau bonjour de la Nouvelle-Écosse. C'est partout. C'est là que je me suis dit il faut que j'apprenne l'anglais. C'est comme nécessaire. Fait que là, j'ai comme appris par moi-même. J'écoute la radio en anglais, Je lis tout le temps en anglais. C'est tout ce que j'ai à lire. Tu viens juste de toucher sur quelque chose d'important Être parti de Skills, compétences. Tu fais des connexions avec tout le monde au Canada. Des fois, on a dit que je ne me rends pas compte, Mais après ça, toute l'équipe vient de partout. C'est incroyable.

Speaker 2:

Tu parles à tout le monde.

Speaker 1:

C'est tout amical, as-tu des amis sur l'équipe? Oui, je pense qu'on est tous quand même unis. C'est une belle équipe, c'est le fun. Oui, vraiment, à cause que ça, c'est des connexions qui vont être là pour toute ta vie. Je pense que oui, même si t'as besoin d'aide à trouver une job, ou tu déménages dans une autre province, tu vas avoir un ami là. Ouais, c'est comme, c'est comme On s'en va tous dans la même place, pis qu'on est aussi bien de travailler ensemble.

Speaker 2:

Oui.

Speaker 1:

C'est, c'est Je sais pas comment le dire en français. C'est Ah, the nail right on the head. Tu frappes le clou sur la tête. Ok, tu peux dire ça en français. Je ne sais pas si l'expression marche en français. Par contre, Non. Je pense que c'est une expression plus en français Je pensais un petit peu que ça serait une petite joke d'ébinisterie. Non, on n'utilise pas tant de clous en ébinesterie, c'est plus les carpenters. Oui, qu'est-ce que tu utilises De la colle.

Speaker 2:

Oui.

Speaker 1:

Un petit peu pour la pièce un petit peu pour moi. Oui, oui, c'est comme on travaille ensemble. Bien, on travaille, on travaille pas ensemble mais on a des bonnes relations. Oui, tout le monde donne du soutien à tout le monde. Oui, est-ce que tu planifies d'aller à l'école pour faire plus d'ébidasterie ou?

Speaker 2:

est-ce que tu?

Speaker 1:

vas prendre un autre stage. L'école, c'est exceptionnel pour apprendre la base, mais après, tu as besoin d'apprendre à travailler, parce que le travail ne te donne pas tout ce que tu dois apprendre à l'école, mais l'école ne te donne pas ce que tu dois apprendre au travail. Est-ce qu'il y a un apprentissage avec ça? Oui, avec l'école, il y a le stage, mais après ça, le but de l'école, c'est de nous envoyer sur le marché du travail. Moi, mon but, c'est d'aller se tuer. Est-ce que tu penses qu'être, dans une compétition comme ça, ça te donne un pied plus avancé que les autres? Ben, je pense que oui.

Speaker 2:

Oui.

Speaker 1:

C'est pas En tout cas pour rester humble. je sais pas, c'est quoi.

Speaker 1:

Non, hey, hey tu peux dire ce que tu veux dire. Je pense pas que ça, ça donne un. Il y a des gens qui ont beaucoup de talent, qui font pas les compétitions, mais je pense que ça l'aide. Oui, ça nous facilite la taff. Moi, dans la soudure, moi, je connaissais pas c'était quoi la Skills Compétence? Je pense que ça n'existait pas quand je suis allé à l'école, ah oui, c'était 2006. Quand j'ai eu mon ticket, ah oui, donc je ne connaissais pas ça. Mais moi, quand je vois quelqu'un qui vient à ma shop pour avoir une job, puis il y a compétiteur skills compétences sur son CV, moi je vais le choisir. Je vais le choisir au lieu de l'autre à cause que, je le sais, qu'il est passionné, il a appris quelque chose ici, puis il est pas nerveux pour vrai c'est drôle, je suis content de le savoir.

Speaker 1:

Un de mes collègues est ici en soudure, dylan le petit Saskatchewan, juste là. Ah oui, oui, fait que lui. Il a placé en premier en soudure en Saskatchewan, mais il peut pas aller à Lyon.

Speaker 2:

Non, c'est tous les deux ans.

Speaker 1:

Oui, Il a manqué le bateau, mais il est quand même ici et il fait bien. C'est une belle expérience, Même le pas à la Lyon c'est pour tout le monde une belle expérience.

Speaker 1:

Moi, je l'ai aidé un petit peu. Je suis comme un mentor, peu. je suis comme un mentor Fait, que tu nous as dit à propos de Rob, est-ce qu'il y a d'autres personnes qui t'ont aidé? Ah bien, c'est sûr que l'école était autour de moi. Après ça, il y a notre expert. Chaque compétiteur a un expert. Ça, c'est comme un mentor un peu, en tout cas. je ne sais pas les autres, c'est comme un mentor un peu, en tout cas. je ne sais pas les autres. c'est quoi leur relation avec leur expert? mais moi, mon expert, il est vraiment des gens qui ne sont pas juste cabinet-making.

Speaker 1:

Il n'est pas juste un business story, il a le côté humain aussi. Oui, tu as besoin de ça. Je pense qu'il sait qu'il remarque. Il prend les deux en considération. Il prend comme aller gagner à Lyon et avoir du fun avec ça. Avoir du fun. Oui, le métier, c'est le fun.

Speaker 2:

Les main-d'oeuvre, c'est le fun.

Speaker 1:

Moi, les ordinateurs, c'est compliqué, je n'aime pas ça Les chiffres, si je peux pas les voir sur un tape. Là, c'est un petit peu drôle. Deux plus deux, ok, mais les les, les Excuse-moi là. Equations en français. Ah, des équations. Oui, Non c'est pas ça. Équations, non. Une équation, oui.

Speaker 2:

Équations, non, non, c'est pas ça, écations, non, une équation, oui, une équation 16. 26.

Speaker 1:

Oui, c'est ça, équation. Merci, une équation, merci, ça a été Équation. Oui, merci, équation. Comme je te l'ai dit, pensé Par rapport. Venir ici, moi, c'était mon défi, c'est ma compétition contre moi-même. Merci, merci, ça va bien. Là, c'était une question. Oui, ça va très bien. Merci de demander. Ça, c'est l'humain, ça va être amical. Oui, le futur. Je t'ai demandé à propos d'école Tu fais, tu travailles dans une shop amical? ouais, ouais, fait que le futur. Je t'ai demandé à propos des cols fait que tu fais? tu travailles dans une shop?

Speaker 2:

non, pas présentement.

Speaker 1:

Présentement est-ce que c'est ton plan, est ce que oui, ben là, voilà, parce que là faut que je m'en ferai, parce que c'est une heure. Qui sont cadres de travailler en même temps? mais moi, je veux vraiment gagner. Ouais, peut-être j'aurais pas le choix de travailler, mais c'est dans quatre mois. Jeut-être que j'aurais pas le choix de travailler, mais c'est dans quatre mois. Je te répète pendant ces quatre mois-là, tu vas peut-être trouver une shop qui va t'aider Absolument. Après que tu gagnes l'or à Lyon, à cause que tu vas gagner, qu'est-ce que tu vas faire? Je vais prendre de l'expérience avec des gens expérimentaux. Je vais aller m'améliorer dans mes skills, dans mes compétences.

Speaker 1:

Après ça, comme mon but, ça se crée d'avoir mon entreprise. Oui, est-ce que tu prends des démarches pour faire ça ou tu attends? tu es en focus et je vais gagner. Bien, je me rends compte que, justement, on a parlé tantôt un peu. Ça ouvre vraiment des portes. Les gens finissent par le voir, finissent par connaître un peu. C'est quoi, les skills, les compétitions. Ça ouvre des portes à plus de parcours, plus de shop de ministériel. Oui, on aurait dit que je ne prendrais pas une décision tout de suite, parce que je reste ouvert à. Il y a tellement de belles entreprises par-té au Canada, au Québec. Oui, je me dis que j'attends de voir après.

Speaker 2:

Lyon.

Speaker 1:

Là, tu connais un petit peu d'anglais, ça se peut que tu peux aller à quelque part d'autre. Je vais m'améliorer.

Speaker 2:

Oui, c'est le plan, oui, oui.

Speaker 1:

Moi, je pense que c'est important que tout le monde, les métiers, viennent à les compétitions. Comme ça, on doit donner du soutien au métier, puis à cause qu'on a du trouble à trouver du monde. Maintenant, je pense que c'est important que tout le monde s'implique dans les compétitions nationales, régionales, dans leur province. Est-ce que quelque chose à dire, des mots à dire à la génération qui s'en vient? Ah, j'ai hâte. Quand je regarde les jeunes, je me dis que c'est incroyable. On est beaucoup pires. On m'a dit que on a de la misère à Non, je ne sais pas qu'on a de la misère, mais Les gens se font indiquer que les jeunes sont pas vailleurs. Mais je pense pas que c'est la réalité. Je pense que les jeunes sont vailleurs. Je pense qu'on est tous capables de réaliser. Faut juste, pas se laisser. Faut qu'on arrête de penser qu'on est pas vailleurs. Si on se fait dire qu'on n'est pas vaillant, c'est sûr qu'on ne le sera pas. C'est facile à croire mais moi je suis sûr que les jeunes sont vaillants.

Speaker 1:

Je suis sûr qu'ils aiment travailler. Tout le monde a le potentiel à faire quelque chose de très grand d'important.

Speaker 1:

Bien, je trouve que c'est important de se réaliser, mais il faut mettre des efforts. Je suis sûr que c'est plus dur. C'est pas le chemin de la facilité. C'est comme. C'est fatiguant, c'est stressant, t'as moins de temps pour juste s'amuser, mais les prix, à la fin, sont tellement plus grands. Merci d'avoir dit ça. C'est beau Le travail. Je pense que c'est la voie de la réussite. Merci beaucoup, j'aime ça beaucoup, je. Je pense que c'est la voix de la rive, ça. Merci beaucoup, j'aime ça beaucoup, ça. Oui, bon, bien, je pense qu'on a fait une bonne job. Merci, oui, oui, ok, merci beaucoup, merci à toi.

Speaker 1:

Bon, mon nom, c'est Kevin Roy. J'espère que vous aimez cet épisode avec Benjamin Lavoie et Binasterie. Nous allons faire beaucoup d'enregistrements cette semaine, alors consultez la page de Skills Compétences Canada et impliquez-vous dans les métiers. Merci, benjamin, ça me fait plaisir.

Speaker 2:

Ok, nous espérons que vous avez apprécié le show. Vous avez écouté le podcast de CWB Association avec Max Serret. Si vous avez apprécié ce que vous avez entendu aujourd'hui, ratez notre podcast et visitez-nous à cwbassociationorg pour en savoir plus. Sous-titrage Société Radio-Canada.