The CWB Association Welding Podcast

Série Compétences Canada - Saison 2 - Épisode 8 avec Catherine Findlay

Max Ceron

L'Association de la CWB a eu l'honneur de collaborer avec Skills/Compétences Canada à la production d'une série spéciale de podcasts dans laquelle des concurrents d'Équipe Canada WorldSkills 2024 et des experts de partout au Canada sont interviewés afin de partager leur parcours. Joignez-vous à nous pour en apprendre davantage sur leurs compétences, célébrer leur succès et les encourager alors qu’ils participeront au Mondial des métiers, à Lyon, en France, du 10 au 15 septembre 2024.

Rejoignez-nous pour une conversation fort intéressante avec Catherine Findlay, une coiffeuse passionnée de Sorel-Tracy et membre d’Équipe Canada WorldSkills 2024, qui nous raconte son parcours unique. D'une formation en lettres au cégep à sa découverte imprévue de la coiffure, Catherine nous guide à travers ses débuts artistiques et son amour pour le contact humain. Elle partage avec nous ses premières expériences en jouant avec les cheveux de ses proches et l'importance du toucher dans son travail créatif.

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Speaker 2:

Bonjour et bienvenue à une édition spéciale du podcast de soudage CWB. Cet épisode est réalisé en partenariat avec Skills Compétences Canada et j'ai l'honneur de faire des interviews avec les compétiteurs de l'équipe canadienne nationale. Je m'appelle Kevin Roy, votre animateur francophone, et je suis heureux d'être ici, dans ma province natale de Québec, afin de vous apporter des épisodes bilingues pour soutenir nos mains d'oeuvre diversifiées. J'ai avec moi Catherine Finlay.

Speaker 1:

Allô, allô. Je savais pas que tu venais du Québec.

Speaker 2:

Oui, je viens de Sept-Îles. Mais ça fait à peu près 30 ans que j'habite plus là, ok, là, t'habites à Marquepin, à Régina.

Speaker 1:

Oui, régina.

Speaker 2:

À Régina Fait, qu'est-ce que tu dis? ton nom, catherine Finlay. Oui, finlay, catherine, c'est quoi ton métier?

Speaker 1:

Moi, je suis coiffeuse. J'ai fait mon cours à Sorel-Tracy, mais j'avais beaucoup hésité avant de faire mon cours. C'était pas ça que je voulais faire au début. Finalement, j'avais fait mon cégep pendant les lettres. Quand je suis arrivée dans le cours, j'ai eu tout de suite un coup de cœur. J'ai commencé à avoir une passion qui grandissait. Des fois, on a des passions qu'on ne sait même pas qu'on a une passion avant de le faire de. L'essayer.

Speaker 2:

Avant de le commencer.

Speaker 1:

oui, Deux mois après que je suis arrivée, ma professeure à l'école m'a dit Catherine, viens me voir dans mon bureau.

Speaker 3:

Moi je ten une élève super sage.

Speaker 1:

Je pensais que j'avais fait quelque chose de pas correct. Mais non, elle voulait me dire Catherine, est-ce que tu voudrais être ma candidate pour les Olympiades? On a commencé à s'entraîner un peu À cause de la COVID. on ne savait pas s'il allait y avoir les Olympiades. On s'entraînait un peu pour savoir si ça allais à un lieu si c'était en virtuel au moment donné, Je ne sais pas si tu te suivais un peu.

Speaker 2:

Oui oui, J'essaye d'oublier.

Speaker 1:

Oui c'était vraiment un peu. Oui, c'était triste.

Speaker 2:

Oui, c'était triste, ce n'était pas le fun. Oui, d'où tu viens.

Speaker 1:

Oui, je suis née à.

Speaker 2:

Sorel-Tracy Sorel. Ça fait longtemps que je n'habite plus au Québec. C'est où ça?

Speaker 1:

C'est proche de Montréal, plus C'est une heure de Montréal à peu près. Au nord.

Speaker 2:

Oui. Puis ta passion. Est-ce que ça a commencé, jeune?

Speaker 1:

Comment est-ce que tu t'es trouvée? J'ai tout le temps eu un petit côté artistique observer la nature, aussi dessiner. Quand j'étais jeune, j'ai vraiment pris un crayon vite dans ma main. Je crois que j'avais un an. Je dessinais, Sans m'en rendre compte. J'ai souvent eu des barbies et des poupées. J'ai déjà coupé des cheveux à mes parents. Je n'ai pas réalisé que j'aimais les cheveux à mes parents, Mais j'ai pas réalisé ça que j'aimais les cheveux avant de vraiment faire un cours de coiffure.

Speaker 3:

Oui.

Speaker 1:

Je jouais dans les cheveux à ma mère. J'ai fait de la danse aussi, on se faisait les cheveux. Ma mère avait toujours fait mes coiffures pour mes shows de danse et mes compétitions. Oui, j'ai fait de la compétition de danse plus tard que mon secondaire. Ok, oui, c'est ça. J'ai toujours aimé ça. Je trouve que le touch le toucher un humain je trouve que c'est, je ne sais pas. J'ai toujours aimé le contact humain, le contact, je trouve.

Speaker 2:

Oui, la relation humaine.

Speaker 1:

Oui.

Speaker 2:

Je pense que tout le monde qui travaille dans les métiers, c'est important de toucher ce qu'on fait.

Speaker 1:

Oui, manuel, c'est ça. C'est ça qui manquait un peu Bien. Cégep, j'ai vraiment aimé ça, parce qu'on faisait beaucoup de projets. Oui, on touchait à des choses, mais c'était comme souvent de français. J'aime ça aussi. On dirait qu'il faut faire quelque chose de vraiment manuel avec la formation professionnelle. C'est ça qui est le fun, que ça permet qu'on puisse faire notre métier tout de suite. Il y a un peu de théorie en coiffeur dans tout ce qu'on fait, mais on peut tout de suite pratiquer tu peux voir tes efforts, ouais, c'est ça on peut voir l'évolution aussi.

Speaker 1:

Quand on commence, on n'est pas très bon.

Speaker 2:

Je pense que bien, il faut juste que tu essayes. Tu dois avoir un petit peu de passion pour grandir.

Speaker 1:

Les défis, oui, les défis, c'est toujours pour s'améliorer.

Speaker 2:

Tu sors de ta zone de confort.

Speaker 1:

Oui, c'. C'est ça qui est le fun dans la vie, c'est qu'on évolue. On ne veut pas toujours rester au même point, il faut toujours faire des choses qu'on aime ou qu'on n'aime pas. Il faut faire des choses qu'on n'aime pas aussi.

Speaker 2:

Oui, on ne sait pas si on aime, oui ou non, on finit par aimer ça au monde. Il faut que tu essayes.

Speaker 1:

C'est comme la permanente. on n'aime pas toujours ça, mais on devient meilleur.

Speaker 2:

Je m'excuse. Ça fait combien de temps que tu fais ça?

Speaker 1:

Combien de temps que je suis coiffeuse. J'ai commencé mon cours en octobre 2022.

Speaker 2:

OK.

Speaker 1:

J'étais finie en décembre 2023. J'ai commencé à travailler Attends. non, ce c'est pas vrai. Là on est en 2024. J'ai commencé à travailler en salon en janvier 2023.

Speaker 2:

OK, ça fait un an, un an et demi.

Speaker 1:

Oui.

Speaker 2:

Tu fais partie de l'équipe canadienne.

Speaker 1:

Oui, c'est fou quand même. Des fois, tu peux être dans l'équipe canadienne parce que l'autre candidat qui avait gagné la première place, elle, n'avait pas l'âge pour aller au mondiaux, c'est ça. moi, j'ai vraiment fait toutes les étapes. J'étais très générale, provinciale, nationale, je vais en parler mondiaux, mais j'ai toujours gagné l' d'expérience. Oui quand même, des fois, je ne comprends pas. J'aurais pu faire juste une erreur et ça n'aurait pas marché.

Speaker 2:

Est-ce que tu connais ça? le syndrome, en anglais c'est l'imposteur syndrome. Est-ce que tu connais ça?

Speaker 1:

Bien oui, des fois.

Speaker 2:

Tu sens ça des fois, Moi je le sens. Pourquoi c'est moi qui fais le podcast? Je ne comprends pas.

Speaker 1:

Oui, on a travaillé pour parce qu'on aime ça, mais en même temps on était là au bon moment. C'est une mini partie de chance, quand même.

Speaker 2:

Ce n'est pas toute la chance. Il y a un petit peu de chance, mais c'est tes compétences.

Speaker 1:

Des fois, c'est parce qu'on oublie aussi ce qu'on fait Des fois. je vais revoir des photos de ce que je faisais. J'ai fait un montage vidéo avec ma coach, parce qu'on a quand même une relation très proche. Des fois, c'est juste de faire ça, que je suis à la bonne place. Je suis là, je suis bien, je suis vraiment aimée dans mon milieu.

Speaker 2:

C'est le fun quand tu fais des vidéos de toi-même. Tu peux te regarder et voir. J'ai fait une erreur ici. C'est très bon. C'est qui ton coach?

Speaker 1:

Ma coach, c'est Cynthia Bertium, qui était ma professeure à l'école aussi Shout-out.

Speaker 2:

Cynthia Shout-out Cynthia, mon experte c'est Carole.

Speaker 1:

Carole de Repartini. On s'entraîne Des fois, on va à son école à. Repartini. Des fois, elle vient ici, c'est comme un, c'est comme ma coach aussi. Dans le fond, ça fait moins longtemps qu'on se traîne.

Speaker 2:

Est-ce que tu t'entraînes beaucoup Deux fois par semaine?

Speaker 1:

Oui, bien là, c'est ça. Ça dépend des semaines, parce que des fois, on va faire des formations à l'extérieur, comme Montréal. On est allé voir Stéphane Scotio, du César, césaré, césar, je ne sais pas comment on dit. On est allé voir Brian Diaz. Lui, il fait Brian, en fait, il fait des coupes pour hommes. Il a vraiment beaucoup d'expérience en barber. Là, il fait aussi des coupes pour femmes, de la coloration, je vais toujours chercher un petit peu de partout. Stéphane, il a travaillé dans le Cirque du Soleil.

Speaker 3:

Il fait des perruques.

Speaker 1:

Il m'a donné des petits cours de coiffure haute.

Speaker 2:

C'est vraiment le fun, c'est le fun. Tu as beaucoup de personnes qui peuvent t'aider.

Speaker 1:

Oui, Je vais toujours voir un affaire. Je suis comme ah, mais tellement… Pourquoi je ne faisais pas ça avant? C'est tellement obvious, évident, Juste une façon de tenir son peigne disparamment. Ça change tout.

Speaker 2:

Moi, vraiment, ça change tout. J'ai un de mes collègues ici en soudure. Moi, je suis un soudeur.

Speaker 1:

Ouais, je l'avais pensé. The wildlife, ouais.

Speaker 2:

Ouais, fait que je l'ai aidé un petit peu à se préparer. Pis, c'était la même chose. Il tenait sa torche, comme ça. Je lui disais tu devrais essayer ça. Il met son coude de même. Ça a cliqué et il est ici. C'est qui? C'est Dylan, dylan Crook, shout out, dylan Crook. Je pense qu'il panique, il nous entend. Oui c'est sur les haut-parleurs. Oh non, on est stressé. Comment est-ce que tu gères le stress de les compétitions?

Speaker 1:

C'est drôle, parce que je suis pas. Moi, je stresse plus avant, Puis après, c'est le moment que je suis plus stressée, parce qu'après t'as plus de contrôle sur rien. La remise des médailles là non je ne suis pas. j'ai les mains toutes humiles, mais non pendant la compétition, je suis vraiment dans ma bulle. Fait que je suis dans ma bulle, mais je suis capable de voir un peu ce qui se passe autour aussi.

Speaker 1:

Je suis capable de. je sais ce que C'est ça. je suis comme en contrôle, Ça va bien, Le stress. le stress, c'est plus pendant les pratiques, Quand je ne réussis pas à faire quelque chose. je vais être vraiment dur avec moi-même, Plus que ma coach. Des fois, elle n'a même pas besoin de me dire quelque chose.

Speaker 2:

Tu es plus tough sur toi-même que les autres personnes.

Speaker 1:

Moi je suis comme ça un petit peu aussi C'est sûr, des fois, ça peut être une qualité, mais il faut juste se parler et se dire qu'on fait des bonnes choses aussi.

Speaker 2:

Oui, oui, être positive, oui. Puis aussi se pratiquer, avoir les compétences, puis savoir qu'on a les compétences, ça aide avec le stress.

Speaker 1:

Oui, mais honnêtement, je fais beaucoup de réflexions intérieures Le soir avant de me coucher. Je peux repenser à des coupes de cheveux ou des techniques, comment je pourrais faire différent. C'est juste de se poser sans faire. On garde notre énergie pour le faire intérieurement, c'est ça. Je pense que j'ai compris ça cette année quand même, que ça prenait un sens de réflexion intérieure aussi.

Speaker 3:

En plus de beaucoup, beaucoup s'entraîner Bien beaucoup Parce que je m'entraîne, tu as beaucoup de personnes.

Speaker 2:

Tu prends beaucoup de temps Tu travailles aussi.

Speaker 1:

Oui, je travaille, mais là, c'est ça. Je travaillais au début, je faisais quatre jours semaine, puis deux à trois jours d'entraînement. J'avais comme une journée de congé, finalement, à peu près par semaine. Au moment donné, je me suis comme épuisée.

Speaker 2:

Oui.

Speaker 1:

Trappé le mur, oui, c'est ça. Mais là, j'ai réalisé Des fois C'était quoi? J'ai une amie qui m'a dit C'est l'histoire. Je vais revenir à mon histoire après, mais j'aime ça quand t'es Oui, vas-y.

Speaker 2:

Moi j'aime ça aussi, c'est l'histoire D'un gars.

Speaker 1:

Attends, c'est quoi? Il court à côté de son vélo Parce qu'il est en retard. Et là, il y a quelqu'un qui se dit Pourquoi tu ne t'embarques pas sur ton vélo? Ça va plus vite. Mais il dit Je n'ai pas le temps de m'arrêter pour penser. Finalement, c'était quoi que je disais tantôt.

Speaker 2:

Je m'excuse, j'ai oublié aussi. Tu travailles quatre fois par semaine.

Speaker 1:

Oui, oui, je me suis arrêtée. Je me suis dit Je travaille à mon compte, je peux choisir combien de clients que je fais par jour, combien de jours je veux travailler, c'est moi qui gère mon horaire. Là, je suis tombée à deux jours semaine Des fois trois Ceux qui ont des événements les samedis, comme des balles, des mariages, des soupers. Je peux en faire le samedi aussi, là au moins me focusser sur mon entraînement. Je m'entraîne lundi, mardi. Mercredi on a des formations à l'extérieur Ou quand on a une formation lundi. je vais m'entraîner mercredi.

Speaker 3:

OK.

Speaker 1:

Mais c'est bien quand même Si je prends cette opportunité-là ça va arriver juste une fois dans ma vie pour me focusser plus sur les Olympiades. Puis je peux me permettre de moins travailler aussi. Il y en a qui font plus de choses. Je vis encore avec ma mère. J'ai encore cette chance-là. J'ai hâte d'avoir mes propres choses. D'être dans mes petites affaires. Mais en même temps on s'endort super bien. Mon frère aussi, il vit avec nous. On est vraiment tous proches. Je paye mon épicerie, puis on peut la partager ok, oui je paye mon auto.

Speaker 2:

Pas mal les deux, c'est les grosses affaires que j'ai à payer puis ta famille est-ce qu'ils sont dans les métiers aussi, les mains d'oeuvre, ou t'as un frère peut-être oui, mes deux parents ont toujours été artistiques aussi.

Speaker 1:

Finalement, ils n'ont pas fait des travails tant artistiques que ça Mon père. il était dessinateur industriel. Il dessinait beaucoup. Il dessinait d'autres choses que Il aimait, les autos aussi. Il avait été un peu garagiste. Oui, ma mère, elle avait pu faire beaucoup de choses, mais je ne sais pas si t'étais mère à la maison quand on était jeunes ça c'est bon.

Speaker 2:

C'était comme moi avec ma mère elle était à la maison quand on a déménagé en Colombie-Britannique. Elle a pris des petits jobs, elle était très bien ça vit bien, on est des bons enfants ton frère, il fait quoi?

Speaker 1:

en fait, j'ai deux frères jumeaux. Oui ça vit bien. On est des bons enfants, je pense. Et ton frère, il fait quoi, En fait? j'ai deux frères Oh, ok, oui, mais mon autre frère, il est déménagé, Il s'est acheté un duplex. Un duplex, oui, là il est rendu agent de sécurité à l'hôpital à Sorel Pire. Oui, ça, il voit bien.

Speaker 3:

Oui.

Speaker 1:

Super. Puis William, mon autre frère. il est au cégep en génie électromécanique.

Speaker 2:

Wow.

Speaker 1:

Oui.

Speaker 2:

Je ne sais même pas ce que c'est ça, Moi non plus. C'est de quoi dans?

Speaker 1:

l'électronique. Je pense qu'il y a des stages l'été, puis je pense qu'il faut qu'il qui défient l'électricité pour que l'électricité fonctionne bien dans les usines.

Speaker 2:

Oui, c'est un métier.

Speaker 1:

Oui, il y a vraiment ça aussi. Ils s'épanouissent bien, c'est le fun. Ils deviennent des hommes. En vrai les garçons, ils sont tout petits au secondaire.

Speaker 2:

Là, boum d'un coup, ils deviennent des hommes, moi j'ai un petit frère, puis je pense que il n'a pas grandi avant ses trentaines. Il vivait à la maison, puis il avait des petits jobs ici, Mais maintenant c'est vraiment un adulte. Il faut que tu le fasses. Donc ton métier, comment tu appelles ça, Le coloriste?

Speaker 1:

Non coiffeuse, moi je fais les deux. Je fais de la couleur, mais je fais aussi de la permanente.

Speaker 2:

Comment est-ce que c'est jugé dans la compétition?

Speaker 1:

OK Ici. au National, par contre, il y a quatre épreuves. À Lyon, il va y en avoir sept.

Speaker 3:

Oh.

Speaker 1:

Oui, tu veux savoir celle de Lyon.

Speaker 2:

Je veux tout le savoir.

Speaker 1:

C'est pour ça qu'on est ici, Ici on peut parler des quatre épreuves que les candidats ont à faire aujourd'hui. C'est ce matin. Ils font permanente sur un homme avec la coupe. OK, Puis la mise en forme, la coupe, OK. Puis la mise en forme, le séchage. Après ça, je ne sais pas dans l'ordre par cœur j'ai oublié. Non, c'est pas grave, Il y a coupe couleur fan Demain attends, c'est-tu aujourd'hui, En tout cas bref. Il faut qu'il fasse une coiffure attachée.

Speaker 2:

OK.

Speaker 1:

Là, c'est la dernière que je me souviens. Je pense que c'est juste coupe pour hommes après.

Speaker 2:

Puis, est-ce qu'il y a des critères à faire dans chaque coupe?

Speaker 1:

Oui, oui, on les regarde pendant qu'ils travaillent. Oui, on regarde si on sent des sécurités, par exemple s'il y a des cheveux à terre et qu'ils s'apprêtent à prendre leur séchoir.

Speaker 2:

Il faut qu Je suis là avant. Oui, ça va partout.

Speaker 1:

Oui, c'est ça. On regarde aussi, par exemple, tantôt leur enroulage de permanente. Oui, On va venir vérifier s'il y a trois rouleaux. On va vérifier trois rouleaux. Puis on regarde si la pointe est bien dans le papier, dans la forme du rouleau. Oui, oui Au lavabo. Il ne faut pas qu'il S'il échappe de l'eau à terre. Il faut ramasser tout ça, Désinfecter le lavabo après le client. Il faut vraiment traiter la marotte comme si c'était une vraie cliente.

Speaker 2:

Oui, C'est plus la sauveté les Safety Oui, sécurité. Santé et sécurité. Après ça, sécurité, santé et sécurité.

Speaker 1:

Après ça, ça ne sera pas ma job par contre. mais ils vont regarder Dans le fond, on leur donne des photos d'inspiration des souhaits du client. Il faut qu'ils se rapprochent des souhaits le plus possible. Ça pourrait être que le client veut la frange en bas des sourcils.

Speaker 2:

Ce n'est pas juste. Oui, j'ai fait une bonne job, mais est-ce que tu as fait ce que le client voulait, c'est ça.

Speaker 1:

Après ça, à la fin, on juge.

Speaker 2:

C'est quoi ton rôle ici? Tu ne fais pas.

Speaker 1:

Je fais plein de choses Tantôt. je n'avais pas regardé l'heure.

Speaker 2:

Non.

Speaker 1:

C'est très. On dirait que je suis pas partout en même temps. mais c'est le fun, j'aime ça. En fait. je regarde si, En fait, les juges vont me dire où est-ce qu'il y a besoin d'aide, Je peux aider à la traduction aussi. J'ai été assignée au lavabo ce matin. J'ai regardé les choses relatives à l'enfance et la sécurité au lavabo.

Speaker 2:

C'est le fun. C'est le fun. oui, Ça fait partie du métier.

Speaker 1:

Oui.

Speaker 2:

Tu vas à Lyon. Tu m'as dit que tu ne stressais pas, mais ça, tu vas en France, es-tu?

Speaker 1:

déjà allée en France? Non, je suis allé en France. Non, moi non plus. Est-ce que tu as quelque chose que tu aimerais faire?

Speaker 2:

Ah oui, oui, j'ai commencé à faire de la chose avec la CWB, puis je n'ai pas parti du Canada, mais je suis allé au Nouveau-Brunswick, puis à Toronto, c'est le fun Ici à Québec j'ai pris l'opportunité de venir à Québec. Ça fait longtemps que je n'ai pas visité.

Speaker 1:

Oui, c'est vraiment une belle ville.

Speaker 2:

La ville est belle et la province est belle.

Speaker 1:

J'aime ça Avant hier soir je suis allée marcher. C'est drôle, c'est comme une autoroute. Pas une autoroute, bien pas autoroute mais une rue, puis là, il y a un escalier, puis là, après ça, t'arrives dans un genre de petit village. Toutes les maisons sont collées, puis là, c'est tout coloré, il y a des plantes, la rue est en pavé.

Speaker 2:

C'est tellement le fun. Le vieux Québec, c'est tellement beau. Mon hôtel est Ah, c'est vraiment bien. Puis, quand tu vas, gagner l'or à Lyon. Est-ce que vous avez des plans pour après?

Speaker 1:

Bien, je ne sais pas trop, je pense qu'on dirait parce que ça, ça, ça, ça Ça, c'est le stress.

Speaker 1:

C'est la confiance en soi, mais c'est Ah j'ai tellement peur parce qu'on dirait que tout va s'arrêter. C'est les entraînements. Je me tiens à chipper quand même avec ça. Je pense que je vais quand même rester impliquée après. Je ne sais pas exactement ce que je vais faire comme travail. Je ne sais pas si j'ai envie de travailler encore en salon. Je pense que j'aimerais peut-être. tu sais faire des plateaux de tournage. Tu sais travailler à contrat.

Speaker 2:

Oui, Tu veux commencer ta propre entreprise.

Speaker 1:

Oui Bien, je suis déjà à mon compte. J'aime ça, je suis capable. Justement, tantôt, je parlais avec l'entraîneuse Ontario, je peux-tu prendre une photo avec toi en anglais? Finalement, on s'est parlé un peu. Je lui ai dit que je pourrais peut-être venir moi-même donner un cours en Ontario Des affaires que j'aime l'échange, les passions.

Speaker 2:

Oui, c'est, j'entends ça beaucoup. Même avec l'équipe canadienne. mais juste être ici, c'est l'échange, c'est les amis que tu fais, c'est comme tes petites connexions. Je pense que c'est bon, ça va t'aider dans ton futur, Aider les autres à s'améliorer. Oui, oui, tellement bon.

Speaker 1:

Transmettez, ça va faire. Il est ça, mon vieux.

Speaker 2:

Bon, ok, puis si tu ne ferais pas des coiffeurs et des coloristes, qu'est-ce que tu ferais? Est-ce que Tu aimes beaucoup l'art? tu m'as dit Oui, je travaillerais dans l'art.

Speaker 1:

J'ai tu m'as dit Oui, je travaillais dans l'art. J'ai failli m'en aller en cinéma à l'université, comme derrière la caméra. J'adore la photo aussi. J'avais fait un film au Cégep. J'avais aimé l'ambiance d'un plateau de tournage, c'était comme OK, caméra prêt son centre action.

Speaker 2:

Tu pourrais peut-être joindre tes deux métiers ensemble, tes deux passions.

Speaker 1:

Tant que je peux le faire, je pense que j'aimerais ça l'essayer au moins une fois dans ma vie. Ça marche ou ça marche pas.

Speaker 2:

Faut que tu essayes Je suis sûr. Tu veux pas le savoir avant que tu le fais.

Speaker 1:

C'est ça comme il me dit On, Tu le fais. C'est ça Comme il me dit Bien, on peut parler de la Chine. Oui, on va faire une compétition en Chine, quoi?

Speaker 2:

Pour l'équipe canadienne, ou pour quoi?

Speaker 1:

Bien, oui, pour. En fait, c'est comme un entraînement.

Speaker 2:

OK.

Speaker 1:

On va s'entraîner en Chine avec 19 autres pays qui ont été invités. Holy, ça va être cool. C'est en fin juin.

Speaker 2:

En fin juin, Puis Lyon c'est quand Septembre?

Speaker 1:

Oui, quand même. J'ai été chercher mon visa la semaine passée. Oui ça a bien été Mon premier visa chinois.

Speaker 2:

J'aimerais ça aller, là aussi Peut-être un jour, je t'espère.

Speaker 1:

Oui, oui, j'ai hâte de Le bureau canadien de soudure va être en Chine.

Speaker 2:

Bon, est-ce que tu as quelque chose à dire à la prochaine génération qui rentre dans les métiers ou qui ne savent pas s'ils veulent rentrer dans les métiers?

Speaker 1:

Je pense que je vais dire ce que tout le monde dit d'habitude, c'est que bien tu sais ça, justement, d'essayer, il y a des choses qu'on est attiré De se faire confiance. Je trouve que quand on commence un travail après le secondaire, on dirait qu'on, d'après moi, je ne serais pas la seule. Mais le secondaire, c'est comme une période où tu n'es pas sûr de toi. On dirait que t'as l'impression que tout le monde te regarde. Mais après, quand tu commences un métier, t'as une gang de l'assurance. Faut comme juste faire confiance au processus de tu deviens une personne. Oui, c'est une période de découverte. Tu n'es pas vraiment têtue.

Speaker 2:

Non, c'est ça, ce n'est pas vraiment. C'est qui toi avant de faire des expériences, c'est ça, c'est ça.

Speaker 1:

On essaie des affaires. Il ne faut pas rester. On bouge, on bouge, on essaie des choses. On voit où est-ce que ça nous mène. Ça ne vaut pas. On fait confiance à la vie.

Speaker 2:

Oui, merci beaucoup. Je pense qu'on a fait une bonne job.

Speaker 1:

Je pense que oui, ça a vraiment bien été Écoute, je me suis pratiquée.

Speaker 2:

Moi, je pense que c'est important, que tout le monde dans les métiers. Ça ne te dérange pas quel métier que tu occupes, mais je pense que c'est bon de t'impliquer dans les compétitions comme Skills, compétences, puis Régionales, nationales.

Speaker 1:

Ah puis, je vais répéter ce qui avait été dit en cérémonie d'ouverture, c'est que oui, c'est une compétition, mais on n'est pas autant en compétition parce que c'est plus comme un partage.

Speaker 3:

Oui.

Speaker 1:

Je ne sais pas s'il l'a dit comme ça, mais je trouve ça bon, C'est la vérité.

Speaker 2:

Bon bien, moi, mon nom, c'est Kevin Roy. J'espère que vous aimez cet épisode avec Catherine Finlay.

Speaker 1:

Merci, Kevin.

Speaker 2:

J'ai eu du fun moi aussi.

Speaker 3:

Excusez, abonnez-vous tout le monde, c'est ça.

Speaker 2:

Abonnez-vous tout le monde. On finit et je suis nerveux Subscribe. Like and subscribe, cheer. Alors consultez la page de Skills Compétences Canada et merci beaucoup, et impliquez-vous, merci, merci. Alors consultez la page de Skills Compétences Canada Et merci beaucoup Et impliquez-vous Merci. Merci.

Speaker 3:

We hope you enjoyed the show. You've been listening to the CWB Association Welding Podcast with Max Serret. Sous-titrage Société Radio-Canada.