The CWB Association Welding Podcast

Série Compétences Canada - Saison 2 - Épisode 14 avec Thomas Dorais

Max Ceron

L'Association de la CWB a eu l'honneur de collaborer avec Skills/Compétences Canada à la production d'une série spéciale de podcasts dans laquelle des concurrents d'Équipe Canada WorldSkills 2024 et des experts de partout au Canada sont interviewés afin de partager leur parcours. Joignez-vous à nous pour en apprendre davantage sur leurs compétences, célébrer leur succès et les encourager alors qu’ils participeront au Mondial des métiers, à Lyon, en France, du 10 au 15 septembre 2024.

Qu'est-ce qui pousse un jeune entrepreneur à se lancer dans des projets d'aménagement paysager ambitieux ? Thomas Dorais a transformé sa passion pour la tonte des pelouses en une véritable aventure entrepreneuriale. Nous explorons son enfance et la façon dont son héritage l'a aidé à se frayer un chemin dans un domaine souvent sous-estimé. Ne manquez pas l'importance et l'évolution des métiers manuels et de l'enseignement professionnel.

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Speaker 3:

Bonjour et bienvenue à une édition spéciale du podcast Soudage CWB. Cet épisode est réalisé en partenariat avec Skills Compétences Canada et j'ai l'honneur d'interviewer les membres de l'équipe canadienne nationale. Je suis Kevin Roy, votre animateur francophone. Je suis très heureux d'être ici, à ma province natale du Québec, et j'aimerais souhaiter la bienvenue à mon invité, thomas Doré. Merci beaucoup, merci de me recevoir. Salut, thomas, c'est quoi ton métier?

Speaker 1:

En fait, je fais de l'aménagement paysager.

Speaker 3:

L'aménagement paysager Fait que. c'est quoi ça? Est-ce que tu peux nous expliquer un petit peu En?

Speaker 1:

fait, je vais te dire c'est de la construction, mais c'est tout ce qui ne touche pas à la maison. C'est tout ce qui est alentour de la maison, que ce soit le pavé à l'extérieur, les murets la terrasse en bois, la dalle de, c'est tous nous qui faisons ça.

Speaker 3:

Ok, est-ce que tu fais ça?

Speaker 1:

comme une équipe. J'ai vu la compétition. il y en a deux. Exact, oui, nous la compétition, ici on est en équipe de deux. C'est ce qui aide au processeur, parce que sinon ça serait un petit peu trop long comme compétition, parce qu'on a juste 12 heures pour réaliser ça.

Speaker 3:

C'est pour çaile que quand on est tout seul.

Speaker 1:

Quand est-ce que ça a commencé ta passion pour ce métier-là, En fait dès mon plus jeune âge, comme pas tout le monde, mais la plupart des jeunes garçons on tombe les voisins chez soi. Après ça, on fait un voisin, deux voisins.

Speaker 1:

Là c'est le bouche-oreille qui est venu me développer une petite clientèle dans ma rue, les rues autour. Puis, de fil en aiguille, d'année après année, je reprenais les mêmes contrats. J'en avais de plus en plus, puis on me demandait des projets d'un petit peu plus gros. Fait que es-tu de béton? des choses comme ça? Quel âge avais-tu? J'étais âgé de 12-13 ans à l'époque déjà. Ça fait quand même plusieurs années déjà, même si j'ai juste 19 ans. Mais non, c'est là que ça a commencé. Puis, j'ai toujours été. Je suis issu d'une famille qui est très manuelle, qui est très peu à l' plus jeune âge. C'est ce que mes parents m'ont donné aussi, ce que je suis très content d'ailleurs d'avoir.

Speaker 3:

Le fait de travailler avec ses mains, de toucher notre projet.

Speaker 1:

Exact ce qu'on construit dans le fond.

Speaker 3:

Tes parents, ils font quoi?

Speaker 1:

Mon père a toujours été couvreur. Il fait du revêtement de toiture de maison. Puis ma mère, elle, travaillait pour les forces canadiennes dans le fond, les forces armées canadiennes. C'est ce qui a relié au plus possible d'un métier manuel. Mais j'ai grandi, j'ai toujours habité la même maison. On a rebâti la maison deux fois depuis que je suis là. J'aide de mon possible, même si j'étais jeune à l'époque. Oui, c'est ça. Où est-ce que tu habites? J'habite à Rosemar, sur la rive nord de Montréal.

Speaker 3:

OK, cool, il y a beaucoup de Montréalais sur l'équipe Qui viennent beaucoup de là.

Speaker 1:

Je sais que Laval a une grande importance dans ça. Il y a beaucoup de bonnes écoles à Laval. On est tous pas mal issus de cet environnement-là, de cette région-là.

Speaker 3:

Oui, tu as des frères, des sœurs.

Speaker 1:

J'ai une plus petite sœur. Trois ans de différence avec.

Speaker 3:

Elle n'a peut-être pas commencé à penser ce qu'elle voulait faire.

Speaker 1:

Elle veut devenir professeure. C'est correct, on a besoin de ça.

Speaker 3:

On a besoin des métiers des mains d'oeuvre et des professeurs.

Speaker 1:

Même si ce n'est pas manuel. Ce n'est pas nécessairement relié à ce que je fais ou à ce que mes parents font. On en a besoin de toute façon. Mais tant mieux pour ça.

Speaker 3:

Fait que t'as commencé pas mal jeune. Point 1, est-ce que tu travailles maintenant dans cette job ou?

Speaker 1:

Ah oui, je travaille, ça fait dans le fond, moi, j'ai fini mon. Je suis double diplômé, en fait, du centre de formation horticole à Laval. À la fin de ma deuxième année dans le fond, à l'école, je me suis fait engager par Prestige Paysages, qui est une entreprise à Terrebonne qui est une très bonne dans la région, selon moi. Ça fait déjà deux étés que je travaille pour eux. Puis, de mon côté, moi, je continue toujours à faire mes petits projets quand j'ai le temps, que ce soit de fin de semaine ou de nuit, parce que c'est?

Speaker 1:

un métier qui est demandant et qu'on finit tard le soir. J'ai des petits trous et je suis capable de farmer, tu dois être en forme aussi.

Speaker 3:

Moi, j'ai tendu ma pelouse et je me suis fait mal au dos.

Speaker 1:

Je n'ai pas besoin d'aller au gym le soir. Mon gym est fait à 10h du matin.

Speaker 3:

Je n'ai pas besoin de ça. Est-ce que tu as quelque chose que tu fais? As-tu quelque chose de divertissement ou un?

Speaker 1:

hobby, ma passion. Ça n'a rien à voir avec le paysagement ou tout ça, mais je suis un grand fanatique de sport. Je collectionne le sport, que ce soit les cartes à collectionner, des articles de sport signés que les joueurs ont déjà portés Dans toutes sortes de sports, autant le hockey, autant le football, que le golf, que le tennis, que le tennis que le basket.

Speaker 1:

Est-ce que tu jouais du sport? Oui, plus jeune, j'ai joué au hockey Amateur sur glace. J'ai joué longtemps au hockey COSUM, mais j'ai fait de l'escalade, j'ai fait de la natation, j'ai fait du basket. J'en ai fait beaucoup. J'étais en sport-études, à l'école, au secondaire, au secondaire, fait que ça l'a aidé.

Speaker 3:

J'étais pas hyper actif, mais presque le fait tout le temps que je bouge. Oui, le québec est bon pour ça. Les écoles ici sont vraiment. Ils ont donc, ils ont le focus sur pas les métiers, mais les sports, mais et les enfants sont intéressés à l'école.

Speaker 1:

Je pense que c'est pas mal bon c'est une bonne façon que les enfants restent accrochés aussi. Des enfants qui aiment bouger. Si tu leur fais faire du sport, c'est sûr qu'ils vont rester accrochés à l'école et c'est la meilleure chose.

Speaker 3:

Oui, oui, tu aimes les sports. tu aimes faire du jardinage. Est-ce que tu aimes aller faire des voyages? Tu vas aller à Lyon, en France. Est-ce que ça va être la première fois que tu quittes le Canada?

Speaker 1:

Non, j'ai déjà voyagé plus jeune aussi, tout récemment, mais avec ma famille. Je me compte chanceux de pouvoir voyager avec ma famille et tout ça. J'ai déjà fait plusieurs voyages, que ce soit dans le sud ou des voyages qui sont plus en Europe, que c'est plus de visiter, ou des choses comme ça. Mais mettons, avec Skills Canada, ça va être mon deuxième voyage à l'international, peut-être le troisième. On est encore en attente d'une confirmation si on part à l'étranger ou pas, mais il y a un mois à peine, on a fait la sélection nationale espagnole.

Speaker 1:

Je suis allé en Espagne faire cette compétition-là. On était 14 équipes. Ça a bien été pour nous. On l'a remporté À Lyon. peut-être que ce serait notre deuxième ou troisième compétition à l'international. Je suis chanceux pour ça de voyager et de faire le métier que j'aime, ça a l'air d'une bonne équipe.

Speaker 3:

Tout le monde que j'ai interview, interview, ils disent comme la même chose Vous êtes des amis, c'est comme une petite famille.

Speaker 1:

C'est pas le même métier, mais En fait, on a tous la même passion, qui est d'être dévoué au travail. C'est qu'on est content de se lever le matin et de dire OK, go, on se lance dans une journée, peu importe ce qui arrive, je vais revenir le soir et je vais avoir le sourire. C'est ça, être dévoué à son travail. C'est ce qu'on partage tous ici, que ce soit autant de l'esthétique à la mécanique ou de plomberie à ce que je fais de l'aménagement paysager. On trouve des points communs qui n'ont probablement rien à voir ensemble, mais on est capable de jaser et de passer des heures à placoter dans le lobby de l'hôtel où on est et à passer une nuit blanche parce qu'on fait juste jaser. De ça, On devient des amis et on va se recroiser. Si je viens voyager en Colombie-Britannique, je vais recroiser du monde qui vient de là.

Speaker 3:

Ça va être des connexions pour le reste de ta vie.

Speaker 1:

Exact, c'est le fun. Pour ça, d'avoir des amis, entre autres, pour ça, je pense qu'on se fait inclure autant dans ça. C'est ça qu'ils veulent qu'on fasse.

Speaker 3:

Oh oui. Oui, c'est vrai. Être une famille comme ça, c'est beaucoup de soutien. As-tu une équipe? hors de ça, Tu as des coachs.

Speaker 1:

Oui, exact, en ce moment, on a deux coachs qui, on est chanceux, habitent dans la même région. J'ai un coach qui est permanent avec moi à l'école, puis j'ai un coach qui vient de, je vais dire, l'extérieur, mais qui habite à trois heures de route de chez nous. Parce que mon coéquipier habite aussi à trois heures, fait, que lui avait un coach au départ, moi j'avais un coach. Puis, quand on s'est fait joindre ensemble, bien, on a rapporté toute l'équipe en un morceau, fait, qu'on tombe avec avec, tu peux faire un petit shout-out à tous tes coachs et tes professeurs.

Speaker 1:

Patrick Lalonde, du Centre de formation horticole de Laval, qui a été en business toute sa vie et qui nous partage son savoir-faire jour après jour et qui est content de le faire. Mathieu Poisson, qui est au CRIFA de Coaticook, qui est lui aussi aussi en business en ce moment, puis qui nous partage sa passion pour tout ça qui est dehors de la construction d'aménagements paysagers. Puis Alain Harvey, grand passionné, dévoué envers les jeunes il est prêt à tout faire pour nous qui provient aussi du Centre de formation articole de Laval. Puis, je leur lève mon chapeau, à ces trois-là, puis à tout l'entourage, que ce soit à l'école, ma famille. Compétence Québec nous soutient à 100 % là-dedans. Puis je peux juste être reconnaissant d'être ici aujourd'hui, parce que c'est en grande partie grâce à eux qu'on réalise tout ça, puis qu'on est capable de voyager, puis d'être ici, puis qu'on fasse ce podcast-là ensemble, Entre autres, une petite partie que c'est eux qui m'ont permis de faire ça.

Speaker 3:

Ça, c'était bon, c'était vraiment beau. Fait que oui. tu as dit on fait un podcast, c'est un podcast de soudage. Moi, c'est un soudeur. Ça fait 18 ans que je fais ça. Moi, je trouve que la soudure. Je suis toujours en train d'apprendre quelque chose de nouveau. Est-ce que c'est la même chose avec le jardinage?

Speaker 1:

En fait, en aménagement paysager, je ne te dirais pas que c'est tout le temps de l'apprentissage parce que tu es posé un bloc. Il y a une façon de le faire. Que tu le fasses ici, que tu le fasses en Europe, peut-être que c'est différent. Mais si moi je le fais en Europe, je vais le faire de la même façon que je le fais ici. Fait que cette apprentissage-là, non, mais tout ce qui est problème, parce qu'entre l'école et la vraie vie, il y a beaucoup de différences. Moi, je dis que l'école c'est du gâteau, mais c'est un bon gâteau, je veux pas dissuader.

Speaker 1:

On apprend de très bonnes choses. Puis, j'en ai appris j' plus, grâce aux professeurs qui ont fait ça toute leur vie, puis que là, ils veulent transmettre leur savoir-faire. Mais c'est ça, c'est beaucoup de différences. Donc, oui, j'en apprends beaucoup à l'extérieur. que ce soit des problèmes dans la vie, autant de tuyauterie ou des choses comme ça, de fil électrique, ça arrive qu'avec la pelle mécanique, on va arracher des choses qui n'étaient pas suppos le sol et que là il faut réparer parce que sinon ça ne marche plus.

Speaker 3:

Ça fait partie de ton métier, ça Oui.

Speaker 1:

Nous, dans le fond, je me compte chanceux parce que j'ai tout le temps été très manuel et tout ça. Puis, je vais dire on est un métier touche-à-tout, autant qu'on fait de la charpente, qu'on va faire de l'électricité, qu'on peut devenir maçon à quelques places, on touche vraiment à plusieurs secteurs de la construction sans être diplômé là-dedans. C'est ce qui fait que notre métier est, selon moi, le meilleur au monde. On touche à tout ça, c'est ce qui fait la beauté des projets à la fin aussi.

Speaker 1:

C'est grandiose à la fin et on est content de faire ça.

Speaker 3:

Il y a plein de choses que tu touches. C'est quoi l'affaire la plus préférée pour toi?

Speaker 1:

Moi, j'ai toujours été quelqu'un qui aime tout ce qui est pavé ou des choses comme ça. Moi, je trouve ça beau, et le monde ne partage pas nécessairement la même opinion que moi. Mais une belle entrée en pavé, qui est vraiment propre, qui est très lisse, qui a un beau pavé, un beau fini, un design à l'intérieur, moi je trouve ça beau visuellement et j'aime installer du pavé. L'installation de tout ça, autant la préparation, le 0,75 qu'il faut compacter, que la poussière de pierre, que l'installer au final, puis faire les coupes, puis passer le sol polymère à la fin, c'est tout ça que j'aime faire. Fait que je dirais ça, mais on en fait, oui, on en fait. Mais ça comporte d'autres choses aussi. L'aménagement paysager fait que je viens à aimer d'autres choses à côté de tout ça. Mais mon petit bonbon dans l'aménagement paysager, c'est, d'après moi, installer du Paris.

Speaker 3:

Dure pour le dos, mais c'est quand même pas super. T'es en forme, t'es pas comme moi.

Speaker 1:

Oui, mais on dit le dos ou des choses comme ça. Mais de plus en plus que les années avancent, il y a des technologies qui sortent, qu'on a des suces à pavé ou des choses comme ça, qu'on n'a même plus besoin, ou très peu de forcer, puis ça se lève tout seul, puis on peut le diriger comme on veut. Il existe des robots que c'est ça, c'est une solution.

Speaker 3:

Je demande à tout le monde est-ce qu'il y a les robots du AI? est-ce que ça commence à rentrer dans ton métier En aménagement?

Speaker 1:

non, Je vais dire non, parce que tu ne peux pas remplacer pour l'instant un ouvrier, un homme, à tout faire sur un terrain, qui va autant réparer une piscine que de faire de l'éclairage ou des choses comme ça. Je pense qu'en ce moment, le robot n'est pas assez qualifié C'est une théorie, je pense, mais il n'est pas assez qualifié pour être aussi vague et élargi dans son domaine pour faire ça.

Speaker 1:

Mais ça se voit des robots qui tondent le gazon ou des choses comme ça pour se capoter, parce que ça remplace du monde, ils sont télécommandés, ils savent où arrêter, mais je pense qu'en aménagement, en construction, d'aménagement paysager, c'est pas sûr qu'ils sont rendus là en ce moment, mais on est aidé par des robots des certaines formes de machines.

Speaker 3:

ça remplace du monde, mais t'as besoin de quelqu'un pour le contrôler, puis peut-être que cette personne-là, le robot, est parti, puis là il peut faire quelque chose d'autre.

Speaker 1:

Ça pourrait être une bonne option, oui, mais souvent, en ce moment, c'est une machine qui va forcer à notre place. Tout ce qui est de grosses charges lourdes, que ce soit à déplacer ou à forcer à lever, ça va être fait par un robot, puis après ça, c'est nous, l'être humain, qui allons juste déplacer. imaginons la dalle de pavé à l'amener à la bonne place, fait que c'est un système, mettons de suction qui va la prendre, fait que nous on force pas, puis on fait juste diriger le mât où est-ce qu'elle s déplacer, puis lui indiquer le chemin à prendre pour se rendre à bon poste.

Speaker 3:

J'ai vu un outil je ne sais pas si c'est Hilti ou quelque chose, mais tu portes ça sur ton dos. il y a comme une grue qui sort avant toi, puis tu peux mettre une drille dessus, puis Oui, c'est comme un sac à dos qui t'aide justement à ne pas nécessairement forcer.

Speaker 1:

C'est Pas nécessairement ce sac à dos-là, mais il y a des choses anti-vibration, des choses comme ça que ça empêche tout ce qui impacte dans le corps. Autant que tu fais ça, puis, des choses comme ça, ça vient impacter ton corps. Tu viens de user des mains, ou des choses comme ça, les oreilles. C'est tous des enjeux qui font en sorte que le robot, lui qui est une machine, des composantes électroniques, tu fais juste remplacer ça. Moi, remplacer ma main, ça se fait pas.

Speaker 1:

Lui remplacer une cassette. Tu peux le faire maintes et maintes fois. C'est ce qui est beau, je vais dire, de la robotique ou de ce qui s'en vient. Mais en même temps, faut pas trop que ça pousse, parce que ça nous enlève des charges de travail qui, à un moment donné, on va se mettre juste à faire une affaire, parce qu'on va tout être remplacé par ça.

Speaker 3:

Oui puis, je pense pas que les robots ont vraiment la touche humaine ou la pensée humaine. Comme moi, j'aime beaucoup l'art. Je fais plein de choses en métal. Je fais des fleurs, des insectes. Toi, ton métier, c'est beaucoup relié à l'art.

Speaker 1:

Oui, c'est créatif du début du matin au soir. Souvent, ça va être des inspirations du client. Après ça, c'est nous qui rajoutons notre grain de sel là-dedans. Oui, c'est créatif, à 100 %, autant dans le choix des matériaux qu'on va faire, que dans les couleurs qu'on va utiliser. Que C'est ça, c'est de l'art, tu l'as dit, c'est le mot à apprendre.

Speaker 3:

C'est ça, ouais, c'est de l'art, puis c'est un beau métier. Quand t'as fini, tu peux vraiment voir ton travail. puis tu fais beaucoup de l'argent, hein, Assez de l'argent. oui, Tu fais de l'argent, tu fais ce que tu aimes, C'est très bon.

Speaker 1:

Moi, juste pour ça je ne le fais pas pour l'argent. Je ne le fais pas parce que c'est un métier que j'aime, que je suis content de me lever le matin et d'aller travailler. Ça vaut plus que de l'argent.

Speaker 3:

C'est le droit en bas, avec toutes ces compétitions-là. est-ce que tu te stresses? Est-ce que tu te sens anxiété? De l'anxiété, oui, merci.

Speaker 1:

Je ne suis pas quelqu'un qui se crée beaucoup de stress, qui est beaucoup anxieux dans la vie. Je prends ça une chose à la fois. C'est mon truc d'ailleurs. Une chose à la fois, je le dis et je le répète à tout le monde, c'est le truc à prendre. Prenez pas 10 000 choses à la fois en même temps, vous serez pas capables. Finissez une chose, passez aux deuxièmes, passez aux troisièmes et c'est tout. stress, c'est presque tout le temps au plus bas, sauf dans quelques exceptions.

Speaker 1:

Mais en compétition, je ne suis pas quelqu'un qui a la tête tout partout. Je suis concentré dans mon affaire, je suis focus, puis. c'est ce qui fait que j'ai réussi à bien performer aussi. Moi et mon coéquipier, on est un petit peu sur le contraire de ça. Lui, il a besoin d'être plus rassuré, mais qu'il performe très bien sous pression. Moi, je suis comme ça, mais quelqu'un qui est plus zen, qui est plus calme. Mais je ne dis pas que je ne ressens pas le matin même en arrivant, mais c'est plus de l'excitation. Je suis excité d'être là. je, c'est ça, le petit battement au cœur que j'ai, le petit pincement, parce que ça me rappelle aussi des bons souvenirs que j'ai faits, autant ici aux Québécoises, l'an passé, que moi j'ai participé au National à Winnipeg l'an passé.

Speaker 3:

C'est toutes des places où j'ai gagné, c'est comme un petit pincement de rappel aussi, t'as gagné l'or à Winnipeg, à Winnipeg j, sur quelque chose qui n'est pas déjà arrivé. Oui, exact.

Speaker 1:

Ce n'est pas de l'anticiper, c'est de le vivre au bon moment, puis quand ça arrive, ça arrive, puis c'est là que tu prendras la décision.

Speaker 3:

C'est ça. Tu as fait le choix de le faire. Il faut juste que tu le fasses. Oui, exactement c'est ça Après Lyon, après que tu gagnes l'or à Lyon, as-tu des plans?

Speaker 1:

En fait, c'est sûr que je vais continuer dans le métier. J'aimerais poursuivre avec ce que je travaille en ce moment pour encore une couple d'années, mais c'est sûr, et mon employeur sait déjà, que j'aimerais partir à mon compte un jour. J'ai déjà plusieurs outils ou des choses comme ça qu'on se sert dans la vie de tous les jours en aménagement.

Speaker 1:

Peu à peu, je commence à grossir pour un jour pouvoir être par moi-même, pas nécessairement de voler de mes propres ailes, mais de juste créer des projets qui me ressemblent plus, qui sont plus à mon image ou à l'image que je veux représenter aussi. C'est mon but. Est-ce que c'est dans un an, dans cinq ans, dans dix ans? Je ne le sais pas, parce que j'ai une très bonne famille où je travaille. Je suis passé du paysage, je ne suis pas prêt à quitter ce nid-là, nécessairement mais c'est quelque chose que j'envisage dans le futur?

Speaker 3:

Je pense que pas tout le monde. une grande majorité des métiers des main-d'oeuvre, ils veulent ça. C'est faire leur passion comme ils veulent. Moi, je suis un contre-maître, mais j'aimerais aussi faire ma propre chose. Peut-être mon art va faire ça. Peut-être faire plus de podcasts. On ne le sait pas, c'est le futur.

Speaker 3:

Oui, c'est ça. Puis, je demande ça à tout le monde Si tu avais quelque chose à dire aux enfants, aux jeunes qui vont rentrer dans un métier où ils ne savent pas quoi faire ou ce qu'ils veulent faire dans leur futur, qu'est-ce que tu dirais?

Speaker 1:

En fait, c'est de l'essayer, C'est le meilleur truc que je peux dire. Souvent, c'est de moins en moins, mais il y en a encore beaucoup que j'entends parler. On se fait mettre beaucoup de pression. Puis je m'adresse aux jeunes. On se fait mettre beaucoup de pression, que ce soit par nos parents, par notre famille, par l'entourage, à aller performer, aller au cégep, aller faire des grosses études pour avoir une bonne vie, d'avoir une maison, d'avoir une famille. Oui, mais c'est pas vrai. Il y a des métiers qui sont autres que ça, qui nécessitent seulement un DEP ou un cégep qui est bien en masse. On performe aussi bien que des personnes qui sont allées à l'université. Des choses comme ça. Si ton but, c'est d'être pompier, d'être n'importe quoi, Il ne nécessite pas nécessairement beaucoup d'études, mais que c'est ton rêve, vas-y, saute dedans, plonge dedans. C'est le meilleur truc que je peux te donner. Si tu ne l'essaies pas, tu ne le sauras pas. C'est vraiment ça. Si tu hésites, essaie-le. Si ça ne marche pas, ce n'est pas. Il y en a d'autres, des expériences Souvent.

Speaker 1:

On finit le surround-heure, on est âgé de 16-17 ans, tu as la vue devant toi, tu n'as même pas la moitié de fait encore. Même si ça te prendrait trois ans pour te dire que tu es bien dans ce domaine-là, ça prendra trois ans.

Speaker 1:

Si ça prend une fois, comme moi ça a été le cas. Ça sera juste une fois, mais au moins tu vas être content d'être levé le matin. Tu soupireras pas quand tu vas revenir à Jod, chez toi, le soir, pis te dire la journée a encore été mauvaise, ou des choses comme ça. Moi, je suis content d'arriver le matin, de me lever, de partir travailler, pis je suis. j'ai la même énergie quand je reviens le soir, parce J'ai pris la bonne lignée dans la vie Et je le souhaite à tout le monde. Que ce soit la même chose. Puis, ça y est là. La même chose pour les Olympiades aussi.

Speaker 1:

Oui, Tu peux dire quelque chose à partir des Olympiades.

Speaker 3:

Oui, vas-y.

Speaker 1:

Les Olympiades. Moi, c'était quelque chose que je connaissais. Dès le second, ma conseillère d'orientation m'avait montré des vidéos du monde qui était sur le stage en train de célébrer leur médaille d'or et de crier avec leur délégation. Moi, ce n'était même pas. Ah, c'est cool, c'est. Je veux être là. C'est un rêve. Je veux crier. Je veux être dans cette vidéo-là.

Speaker 1:

Ce qui est le cas aujourd'hui. Je suis juste content d'être là. C'est la meilleure option que je peux vous dire. Si ça marche pas, ça marche pas. Si ça s'arrête seulement aux Québécoises, ça s'arrête seulement aux Québécoises. Si ça se projette dans le futur, comme moi, ça l'a fait, pis que je me rends au mondial, ça sera ça. Mais au moins, vous allez l'avoir fait. Vous allez être fiers de vous. Ça arrive une fois dans une vie. Si vous vous êtes fiers, votre famille est fière, votre é grand, complet va être fait, mais au moins vous, à l'intérieur, vous allez avoir accompli quelque chose.

Speaker 1:

Vous allez en apprendre beaucoup sur vous-même, puis ça peut juste être bon pour vous que ce soit dans votre métier intérieur, sur le niveau intérieur de vous-même. Je vous encourage à 100 000 %, à aller faire ça.

Speaker 3:

Merci pour ça. Moi, je pense que c'est très important que les travailleurs, n'importe quel métier, participent dans les compétitions comme celle-ci, pas juste nationale, mais régionale aussi. Je pense qu'on a fait une bonne job ici. Je suis Kevin Roy. J'espère que vous avez aimé cet épisode. Checkez le site web de Skills Compétences Canada et n'arrêtez pas de vous impliquer. Merci beaucoup, Thomas. Merci beaucoup.

Speaker 2:

Nous espérons que vous avez apprécié le défilé. Vous avez écouté le podcast de la Association de la Médicine avec Max Serret. Sous-titrage Société Radio-Canada.