The CWB Association Welding Podcast

Série Compétences Canada - Saison 3 - Épisode 11 avec Jean-Rock Gaudreault

Max Ceron

L'Association de la CWB est ravie de collaborer avec Skills/Compétences Canada dans le cadre d'une série spéciale de balados. Cette année, nous aurons le plaisir d’interviewer les directeurs généraux de Skills Canada de partout au Canada. Écoutez-nous alors que nous explorons leur parcours en matière de compétences et leur engagement à promouvoir les métiers spécialisés dans leurs provinces et territoires! 

Depuis près de 30 ans, Jean-Rock Gaudreault, directeur de Compétences Canada Québec, est témoin de l'évolution des concours de métiers spécialisés à travers le Canada. Il raconte comment un centre de congrès vide se transforme en une immense usine regroupant 40 métiers différents et des centaines de postes de travail pour quelques jours de compétition intense. Plus que de simples concours, ces événements constituent des moments décisifs pour l'avenir professionnel de jeunes qui, souvent, n'avaient aucune idée qu'ils participeraient à une compétition nationale quelques semaines auparavant. La préparation psychologique est particulièrement fascinante : les concurrents reçoivent une formation similaire à celle des athlètes olympiques, apprenant des techniques de visualisation et des stratégies de gestion du stress essentielles dans des environnements à haute pression. 

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Speaker 1:

All right, I'm good. So I'm Max Duran. Cwb Association Welding Podcast. Today, we have a really cool guest Welding Podcast. The show is about to begin. Bonjour et bienvenue à un épisode spécial du podcast Soudage CWB. Cet épisode est réalisé en partenariat avec Skills Compétences Canada. Je suis votre animateur francophone, kevin Roy, et nous sommes ici sur les lieux du Centre Viterra pour les finales canadiennes. Mon invité aujourd'hui est Jean-Roch Gaudreau. Bonjour Jean, bonjour Canel, ou est-ce que c'est Roch? Jean-roch, jean-roch, ça fonctionne, ça va aujourd'hui, ça va très bien. Très, très enthousiaste de voir toute cette activité ici aujourd'hui. Parfait, J'ai demandé ton nom à. I asked your name because, when I was little, my aunt used to go to Rock Boisines. Are you serious?

Speaker 2:

Yes, very serious.

Speaker 1:

What a beautiful story. That's it, and it's just the second time I meet someone named Rock. There aren't many. There aren't many. That's it. Yes, so is this the first time you've come to Regina?

Speaker 2:

Yes, it's my first visit to Regina. I've already attended two times the Canadian Olympics in Saskatoon, yes, but it's my first visit to Regina and I'm delighted to be here.

Speaker 1:

Yes, what do you think?

Speaker 2:

of the city. It's a nice little city. People are hyper-hospitalized. In the shops, the restaurants, we're also greeted in French, people are happy to welcome us and, of course, the exhibition center here is incredible. So you like the Viterra Center a lot, les gens sont contents de nous accueillir Et, bien sûr, le centre d'exposition ici est incroyable.

Speaker 1:

Tu aimes beaucoup le centre Viterra. Oui, absolument.

Speaker 2:

C'est vraiment un endroit incroyable qui est très adapté pour ce genre de compétition. On a beaucoup d'espace, beaucoup de monde aussi. C'est formidable.

Speaker 1:

Awesome. Tu sais, j'essaie de faire le switch en français, aucun problème Awesome à. Québec il y a quelques semaines.

Speaker 2:

On a aussi commencé à faire de la balado pour informer les gens sur les Olympiades, sur certains métiers, sur des aspects des Olympiades. Je trouve que c'est un beau médium pour parler aux jeunes, parler des métiers, prendre le temps de leur faire comprendre, parce que ce médium-là, ce qui est le fun, c'est qu'on peut prendre le temps de se parler et d'aller au bout des sujets, c'est ça.

Speaker 1:

Puis, je pense qu'il faut qu'on mette plus de yeux sur les métiers. Ça, c'est une bonne façon de faire ça Absolument T'as raison. Oui, ok, fait que, jean. Qu'est-ce que tu fais comme travail? C'est quoi ton titre? Moi, je suis directeur général de Compétences Québec.

Speaker 2:

Donc, ça fait quand même depuis 1996 que je fais des.

Speaker 2:

Olympiades, et j'en ai vu beaucoup. J'ai même vu les deuxièmes Olympiades canadiennes à Montréal en 96. Je les ai organisées, donc j'ai vu évoluer, moi, les Olympiades au Québec, puis dans le reste du Canada, depuis toutes ces années-là. Et j'ai commencé au bas de l'échelle, comme tout le monde, et au fil des ans, je suis devenu directeur général. Donc, mon rôle consiste à animer une équipe qui organise les Olympiades. J'ai aussi d'autres activités de promotion au Québec, mais toujours reliées à la promotion et la valorisation des métiers.

Speaker 1:

Oui, j'allais te demander c'est quoi tes responsabilités? Comment est-ce que tu prépares ton équipe?

Speaker 2:

D'abord il how do you prepare your team? First of all, when you organize an event like this, you need people who are specialized in all aspects of the event. You'll notice here there's a whole logistic for the equipment, the organization of the contests, recruiting the experts, animating the experts. Those are our logistic people. We have an excellent competition director in Quebec. She animates her experts. Ça, c'est nos gens de logistique. On a d'ailleurs une excellente directrice des compétitions au Québec. Puis elle, elle anime ses experts. On a des gens en communication, parce que on fait tout ça pour valoriser et promouvoir les métiers spécialisés. Donc, on a des gens en communication, en promotion. Il faut financer tout ça parce que ça coûte cher.

Speaker 1:

Oui, ça c'est une autre question Ça. C'est une autre question Ça c'est les commandites.

Speaker 2:

Comme vous autres, le Bureau canadien de soudage est un de mes commanditaires aussi, ça, c'est mon rôle à moi, comme directeur général au Québec, de trouver les commanditaires, trouver l'argent.

Speaker 1:

Trouver l'argent.

Speaker 2:

Parce que c'est sûr qu'un événement comme celui-là ça coûte cher. C'est normal.

Speaker 1:

C'est ça. Regarde, look at that it's incredible. It's so big, there are so many people here. I think we had 4,000 students who came in here and tried all the jobs you know what they had at the beginning.

Speaker 2:

There was nothing here. It's an empty space. It's a beautiful congress center but it's empty. So you have to build a whole factory in 40 jobs about. There are hundreds of jobs that didn't exist a week. Donc, il faut monter une usine au complet là, dans 40 métiers à peu près. Là Fait que il y a centaines de postes de travail qui n'existaient pas il y a une semaine, Puis après-demain ils n'existeront plus.

Speaker 1:

C'est complètement fou, quand même.

Speaker 2:

Maintenant, Ça t'a pris une semaine, Fait que t'es ici pour une semaine, je suis ici à peu près pour une semaine. Moi, je n'ai pas vu le début du montage parce que, tu sais, nous, on vient d'organiser nos Olympiades provinciales à Québec, il y a trois semaines à peu près. Puis, après nos Olympiades québécoises, on a sélectionné notre équipe, nos meilleures, on a formé l'équipe du Québec. Puis là, après ça, écoute, on avait, nous autres, acheté 100 billets d'avion, mais il n'y avait pas de nom dessus. Alors là, on a deux semaines pour mettre des noms sur les billets d'avion. Wow, puis voilà l'équipe qui va participer aux Olympiades nationales. Puis, ensuite, non seulement on fait ça, mais en plus, il faut préparer nos candidats.

Speaker 1:

Oui, oui, Alors les… Ça fonctionne pas mal vite. Oui, ça va très vite.

Speaker 2:

C'est très intense. Nos candidats, il y a un mois, ne savaient même pas qu'il était un champion québécois, puis deux qu'ils vont peut-être demain être champions canadiens. Alors tu imagines comment l'aventure elle est formidable, mais elle est très surprenante. C'est pas comme le sport où tu t'entraînes pendant des années, tu vas arriver aux Jeux olympiques, Les Olympiades des métiers il y a une différence.

Speaker 2:

Oui, ce n'est pas des, c'est des concurrents, ce n'est pas des, c'est ça. Puis, eux, ils ne savent pas qu'ils vont concourir dans ces métiers-là. Il y a deux ans, ils ne le savaient pas. Non, c'est ça qui est magique.

Speaker 1:

Oui, il doit y avoir beaucoup de stress. Oui, oui, c'est un aspect important. Comment est-ce que tu aides ton équ?

Speaker 2:

C'est une très bonne question parce que ces jeunes-là, ils ont une bonne formation, ils connaissent leur métier, ils connaissent les techniques. Mais quand ils arrivent dans un événement comme celui-là, devant le public, avec leurs enseignants, leur direction d'école qui les regarde, il y a beaucoup de stress. Nous, on les prépare au niveau psychologique, c'est-à-dire qu'on a développé des capsules en vidéo. Au niveau psychologique, c'est-à-dire qu'on a développé des capsules en vidéo, on a engagé un entraîneur sportif de haut niveau qui prépare des athlètes québécois et canadiens pour les Jeux olympiques, puis on a pris son savoir-faire pour le transposer à notre compétition.

Speaker 2:

Donc, tous nos jeunes candidats du Québec qui sont ici puis je sais que ça se fait aussi dans les autres provinces ils ont une préparation psychologique pour gérer le stress. Quoi faire dans telle situation, comment visualiser la compétition et comment aussi se sortir du pétrin quand quelque chose ne marche pas. Il va y avoir quelque chose qui ne va pas marcher, c'est sûr qu'il y a quelque chose qui ne va pas marcher. Donc, on les prépare psychologiquement, un peu comme on prépare un sportif qui se destine à une compétition de haut niveau.

Speaker 1:

Wow, ça c'est bon, absolument, c'est essentiel, essentiel.

Speaker 2:

Oui, fait que avant tout ça avant que tu prennes ton poste comme directeur. Étiez-vous dans un métier spécialisé? Pas du tout, mais mon père était caroleur Et mon frère était caroleur, et pour gagner mes études. But my father was a caroler and my brother was a caroler and to win my studies I worked as a caroler apprentice, so I knew a little bit about the construction business. It's after that by means of communications, because I'm like you, I'm a guy of communications.

Speaker 1:

I'm a welder. You're a welder who does communications. I just started. Last year, I was in Quebec in Quebec, at the final, and it was my first time doing what I'm doing here. Well, that's great. I thought you'd been doing that for years?

Speaker 2:

No well, thank you, but you know how one thing leads to another, right we never, know how far it can take us when we do something for the first time and we like it, and we have the talent et qu'on a des talents. Moi, c'est ça. J'ai connu les Olympiades par le biais des communications et puis je suis resté là-dedans parce que c'est un milieu que j'aime beaucoup. J'aime beaucoup fréquenter les gens de métier et j'aime beaucoup fréquenter des gens qui sont passionnés.

Speaker 1:

Ça c'est formidable. Oui, c'est ça. Tout le monde ici, les concurrents même, tout, tout le monde qui marche en avant de nous, sont vraiment passionnés des métiers. C'est la raison pourquoi on est ici pour faire ce qu'on fait.

Speaker 2:

Oui, absolument. On vit dans un monde qui est devenu très virtuel. Kevin, On est derrière les écrans, on est toujours… Mais ici, c'est vrai.

Speaker 1:

Il faut vraiment mettre les mains sur les outils.

Speaker 2:

Ça, c'est extraordinaire. C'est de plus en plus rare qu'on trouve ça. Moi, je trouve ça formidable. Des gens comme ça qui viennent et qui ont envie de toucher, qui ont envie d'essayer.

Speaker 1:

Oui, c'est ça, c'est quoi? C'est? C'est pas awesome, c'est fantastique.

Speaker 2:

C'est fantastique.

Speaker 1:

C'est awesome aussi. Alors, c'est quoi qui vous a dit d'aller dans ton métier, dans ton poste? Parce que tu m'as dit que ta famille était manuelle?

Speaker 2:

Oui, oui, Moi je n'étais pas très manuel au départ. Comme je te le dis, j'étais plus un littéraire, je suis venu là par les communications. Mais quand j'ai découvert les Olympiades, en 1996, au Palais des congrès de Montréal, c'était dans les premières Olympiades canadiennes, puis c'était déjà les cinquièmes Olympiades québécoises. Moi, je trouvais que c'était important de montrer aux jeunes ces métiers-là, de les faire découvrir, leur faire découvrir ces métiers-là à travers cette formule de compétition. Et à l'époque déjà, il y a presque 30 ans, on avait besoin au Québec. On manquait de travailleurs spécialisés. On en manque encore. Mais les perceptions changent et les mentalités sont en train de changer.

Speaker 1:

Je pense que ça commence à changer.

Speaker 2:

Oui, ça change je peux te le dire et j'en suis ravi, Il faut continuer de travailler dans ce sens-là.

Speaker 1:

Oui, à cause que les métiers vont toujours être là, toujours. On a toujours besoin des soudeurs, on a toujours besoin des charpentiers, on a besoin de tout. Des mécaniques, tout à fait. Si tout le monde va à l'université pour un….

Speaker 2:

On donne un bac, de quoi Trois ans, quatre ans avec une maîtrise, et tout ça.

Speaker 1:

Puis là, tu as une difficulté à trouver une job.

Speaker 2:

Mais maintenant, les métiers, c'est tu vas à l'école trois ans, quatre ans, tu as une job quand tu sors, Puis tu te fais payer bien, oui, puis, rien ne t'empêche de continuer après, rien ne t'empêche d'aller plus loin dans ton métier, rien t'empêche de retourner à l'université pour apprendre. Mettons la gestion pour partir ta propre entreprise. C'est pas un cul-de-sac, les métiers. Au contraire, c'est dans une voie de développement qui peut continuer toute une vie.

Speaker 1:

Oui. Puis les compétences que tu apprends, que tu raffines, ça se peut transférer à quelque chose d'autre, Tout à fait.

Speaker 2:

Écoute, on a des gens ici moi, j'ai des experts de contenu dans certains métiers qui ont fait les Olympiades dans les années 90, qui ont été embauchés par des entreprises, qui sont revenus comme experts dans les Olympiades et qui sont nos commanditaires et qui aussi sont devenus des chefs d'entreprise. Donc, ça, c'est des belles histoires. Comme ça, On en a plein.

Speaker 1:

Moi, comme je suis un contre-maître à ma shop, quand je vois sur un CV qu'il y a un compétiteur de skills, compétences, moi je vais le mettre plus haut que les autres à cause que, je le sais, qu'il est passionné Absolument.

Speaker 2:

Tout à fait Dans un curriculum vitae participer aux Olympiades. Tous nos jeunes qui sont passés par les Olympiades, ils nous témoignent tous de la même chose. Ils nous disent que c'est un des plus beaux souvenirs de leur jeunesse. Ça, ça fait plaisir. Ils nous parlent de la confiance en eux. Ça leur a donné de la confiance en eux. Ça leur a donné de la confiance, et pas toujours parce qu'ils ont gagné une médaille. Des fois, ils n'ont pas gagné la médaille, mais ils nous disent quand même OK, ça a été difficile la compétition, mais j'ai appris sur moi-même et ça m'a aidé pour la suite.

Speaker 1:

À cause que, peut-être, ces jeunes-là n'ont jamais quitté leur ville, ont jamais quitté leur province. Fait que là ils viennent à cet événement. Puis c'est quand même, it's mind-blowing.

Speaker 2:

Oui, oui, je comprends, C'est ça, c'est très stimulant. Puis, en plus, on parle des jeunes depuis tout à l'heure. C'est très important. Mais pense aussi aux enseignantes et aux enseignants qui parlent du Québec, de, l'ontario, du Manitoba, peu importe de où, et qui vont se rencontrer ici et qui vont échanger sur la façon d'enseigner, sur les méthodes de travail. Ça, ça n'a pas de prix, parce que ça vient enrichir nos milieux de travail, ça vient enrichir nos industries. Ça, on n'en parle. The Olympics, it's also an extraordinary way to recognize the work of our teachers and to allow them to transfer skills between us.

Speaker 1:

Wow, I didn't think of that. It's a lot of networking, absolutely.

Speaker 2:

Often it's business representatives or marketing people who do networking. Bien, absolument, souvent, c'est des représentants d'entreprises ou les gens de marketing qui font du networking. Ici, c'est des formateurs qui viennent s'enrichir mutuellement. Tu sais, kevin, quand ils vont jusqu'au Mondial des métiers, là, c'est formidable, parce que c'est des autres pays qui partagent leur savoir-faire. Wow, tu sais, j'ai mon médaillé d'argent en mécanique automobile, mon médaillé de bronze, anthony Minotti. Oui, oui, anthony, qui était là tantôt, qui a animé les cérémonies d'ouverture, il m'expliquait, il me disait Jean-Roch, à Lyon, au Mondial des métiers, il me dit les autres compétiteurs. Leur ai fait un croquis pour leur expliquer comment faire. J'ai dit Anthony, tu te rends-tu compte que tu as aidé tes compétiteurs à peut-être être meilleurs que toi, mais je n'ai même pas pensé à ça.

Speaker 2:

Non, il voulait juste les aider. Il voulait les aider, et c'est ça aussi, l'information, de partager le savoir-faire, et ça aussi, ça se fait au niveau des enseignants, des experts de contenu et des formateurs.

Speaker 1:

Wow, fait que j'allais te demander c'est quoi votre plus grande réussite? Pendant que C'est quoi 30 ans, presque?

Speaker 2:

30 ans, presque 30 ans.

Speaker 1:

oui, fait que c'est quoi votre plus grosse, plus grande réussite? Est-ce que tu penses? On en?

Speaker 2:

a. Heureusement, on en a plusieurs. Moi, je vais t'en donner plusieurs. C'est sûr qu'au Québec, on a eu beaucoup de succès, beaucoup de médailles, au Mondial de métier aussi, un de nos jeunes cuisiniers a gagné le prix meilleur au monde. Je pourrais aussi te dire que je suis très fier de Compétences Canada, d'être une des provinces qui a fondé Compétences Canada. Je suis très fier de ce que c'est devenu. Mais ma plus grande fierté, nos anciens médaillés qui nous reviennent comme commanditaires, comme experts, comme enseignants, il y en a plein, parce qu'après 30 ans, ça devient une tradition. Ça, je suis très fier de tout ça. Mais ma plus grande fierté, c'est que les Olympiades au Québec sont dans toutes les régions du Québec Et on a un réseau sur la Côte-Nord, au Saguenay-Lac-Saint-Jean, à Montréal, à Québec. Tu connais nos régions partout Et ça, c'est une grande fierté pour moi de dire le meilleur, le plus stimulant, celui qui en veut plus, on est capable de les trouver, de les amener à se dépasser, peu importe où ils sont sur le territoire.

Speaker 2:

Et c'est vrai aussi, cette réussite-là au niveau du Canada, oui, oui, mais je pense que le Québec fait très bien, On essaie de donner l'exemple, On essaie de partager avec les autres aussi, parce que tu sais notre économie, quand nos voisins sont forts, nous aussi, on est plus forts. C'est comme ça que moi je vois les choses. Donc, oui, demain, j'ai envie de gagner des médailles, c'est sûr. J'ai envie de voir le drapeau du Québec sur le podium, C'est certain. Mais je vais être content aussi du succès des autres. Je suis content de voir évoluer cette belle organisation-là au organization au fil des années, ça c'est bon.

Speaker 1:

Puis elle va aller encore plus loin.

Speaker 2:

Elle va aller encore plus loin.

Speaker 1:

Oui, fait que l'autre côté de sa page. C'est quoi le plus gros défi, ou peut-être quelque chose de pas si bon à propos de ce qu'on fait ici.

Speaker 2:

Bien qu'on l'a peut-être manqué là. Moi, ce qui me fait encore un défi à relever, c'est que les gens disent on ne vous connaît pas, ah ça existe.

Speaker 2:

Oui, pourtant, on fait des efforts de communication. Ça, c'est une des manières dont le préjugé contre les métiers spécialisés se manifeste aussi, on s'y intéresse, mais de façon un peu superficielle. Oui, ça, encore aujourd'hui, je me disais j'aimerais ça, que les gens connaissent les Olympiades, ce qu'on fait comme travail. Mais on a encore ça, beaucoup de boulot, même si les mentalités, on en parlait tantôt, ont changé, je te dirais, depuis la pandémie surtout, ça a un peu amené les gens à réfléchir différemment, à voir quels sont les travailleurs essentiels à la société, ceux qu'on ne voit pas toujours. Puis là, on dirait qu'il a fallu une éclipse pour qu'on voit là.

Speaker 1:

Oui, ça fait beaucoup de dommages.

Speaker 2:

Je pense à tout le monde, à tout le monde. Mais ça nous a permis aussi de constater certaines choses. Alors, je suis optimiste, parce que moi, je suis optimiste de nature, mais il y a encore beaucoup de travail à faire pour faire connaître les métiers spécialisés. Puis, il y a encore beaucoup de jeunes qui arrivent à la maison, puis qui disent à leurs parents ou leurs amis hey, moi, j'ai pensé à ça à l'ensoudage, par exemple, j'ai pensé à ça à la charpenterie puis qu'au lieu d'être encouragés par leurs parents ou leurs amis, ils sont découragés Parce que le père dit hey, tu devrais aller à l'université. Puis la mère a dit Comment, je vais annoncer ça à mes amis à moi que mon fils va en soudage, ou ma fille va en charpenterie, ou peu importe.

Speaker 2:

Il y a eu du chemin, d'accompli, mais on a encore du travail à faire pour, pour changer les mentalités. Une des manières de changer les mentalités, c'est de montrer à ces parents-là, c'est à la population, que des jeunes qui choisissent un métier peuvent se rendre jusqu'ici aux Olympiades canadiennes, peuvent aller à l'autre bout du monde, en Chine, puis être les meilleurs, peuvent avoir des carrières extraordinaires, et c'est ça qu'on est en train de démontrer. Ça va prendre du temps, mais on va y arriver.

Speaker 1:

Ça prend du temps.

Speaker 2:

Il faut mettre les efforts.

Speaker 1:

Les efforts et les personnes passionnées dans les postes.

Speaker 2:

Absolument. Tu as tout à fait raison Calum.

Speaker 1:

Ok, On va changer de vitesse un petit peu. Au Québec, quelle compagnie ou quelle industrie embauche les métiers?

Speaker 2:

J'aurais envie de te dire tout, mais vous autres, en soudage. Wow, dans la grande région de Montréal. Tu sais, montréal, c'est l'une des trois seules villes dans le monde, en tout cas en Occident, où on bâtit un avion du début à la fin T'es à Seattle, t'es à Toulouse, puis t'es à Montréal. Donc, ça, c'est une industrie qui est très importante. L'industrie de la construction. Au Québec, on manque de logements, il faut rénover nos écoles. In the construction industry, the service industry, even the aesthetic hairdressers. The people in the industry tell me we lack workers. So I would tell you that it's everywhere that we lack qualified workers to stimulate our industries. And also the entrepreneurial relief, kevin, because our young people who are here at the Olympics, they will work, they will start in their profession, but one day, most of them will become their own employees, they will start a small PMA. Yeah, fondateurs, ils cherchent la relève. Ils voudraient transmettre leur business. Pis, ils trouvent personne.

Speaker 1:

Je pense que c'est la même chose partout au Canada.

Speaker 2:

Cause to cause, c'est la même chose, c'est le même défi, et c'est pour ça qu'il faut s'aider mutuellement, parce qu'on a un gros moment à passer. Ça va être difficile. C'est pour ça aussi qu'il faut faire appel aux travailleurs étrangers, faire venir du monde chez nous, qualifiés, puis le faire le plus rapidement possible, parce qu'on a besoin de ces gens-là aussi.

Speaker 1:

Oui, puis, il faut changer la mentalité, comme tu as dit que les vieilles personnes, les professionnels, doivent avoir peut-être une différente passion de training.

Speaker 2:

Non, non, mais de se perfectionner, C'est ça puis d'aider les jeunes, pas les garder comme dehors.

Speaker 2:

Non, non, absolument Des inclures. Puis, il y a toutes sortes de manières. Il y a beaucoup de bonnes idées, il y a beaucoup Des fois, on manque de moyens. On aimerait ça, évidemment, avoir plus de moyens. Mais les industries on parlait d'industrie, les industries sont super importantes, elles sont très aidantes. Puis, moi, ce que je remarque depuis quelques années, c'est qu'avant, on en a connu aux portes des sponsors, des commanditaires, des industries, puis aujourd'hui, c'est le contraire. Moi, c'est les industries qui m'appellent pour me dire hey, jean-roc, on manque de main-d'oeuvre. On sait que la promotion et la valorisation, c'est Wow. À des organismes comme le nôtre pour développer leur main-d'oeuvre, oui, pour être proactif. Pour être proactif, il ne faut pas attendre que le train passe.

Speaker 1:

Il faut pousser sur le train. Oui, puis, c'est juste le gouvernement. On sait comment ça fonctionne, ce n'est pas?

Speaker 2:

toujours aussi rapide qu'on le voudrait, mais il y a des ressources, il y a quand même. On est supportéces Canada par nos gouvernements. Ils croient à ça. Mais heureusement, on a aussi l'entreprise privée pour venir nous prêter main-forte.

Speaker 1:

Fait que, jean-roc. Combien de personnes tu as ici? Combien d'équipes?

Speaker 2:

On a 47 finalistes du Québec dans une trentaine de métiers. On a deux finalistes, en soulage, d'ailleurs, qui sont là, puis j'espère qu'ils vont bien performer Et on a en tout une centaine de Québécois, de Québécoises, qui sont présents ici, à Regina, pour les Olympiades canadiennes.

Speaker 1:

Wow, comment ça a été hier Bien hier écoute nous autres.

Speaker 2:

Après la première journée au Québec, on a une petite tradition. Là, on réunit à notre hôtel tout le monde, on sert un petit verre de bière, un petit verre de jus, puis on jase, puis on débriefe la journée, on parle de la journée, comment ça a été. Puis, hier, moi, ce que j'ai entendu, c'est que nos jeunes sont contents Les premières heures. Il faut s'acclimater, il faut prendre possession un peu de l'équipement, puis de Paris, la nervosité était tombée. Ça sent bon, comme on dit. Mon pronostic est favorable. Tout le monde était content d'être là, tout le monde avait passé une belle première journée, les enseignants comme les gens.

Speaker 1:

Dans le passé le Québec. Généralement, ils font bien. Dans quoi?

Speaker 2:

On fait bien dans plusieurs secteurs. Historiquement, tu sais probablement, tu l'as entendu parler le Québec. They do well in what we do well in several sectors, because historically, you probably know, you've heard me talk Quebec, we're not a bad province to beat, so we do well, it's true. The jobs of the services, the jobs of the food, we've had some great years. We associate that a lot with Quebec. The services, the fashion, the cuisine, la pâtisserie, évidemment. Mais inquiète-toi, pas en soudage, en fabrication métallique. On a eu, on a même d'ailleurs déjà gagné la médaille d'or mondiale en soudage.

Speaker 2:

là, Fait que ça on est dans une année de sélection pour la chaîne, c'est sérieux cette année-là, c'est sérieux cette année, c'est très sérieux, c'est très sérieux.

Speaker 1:

Oui, fait que. Avez-vous un candidat qui va y aller?

Speaker 2:

ou que tu penses que Moi je pense que je vais avoir pas mal de Québécois sur l'équipe canadienne qui vont aller à Shanghai. Je ne vais pas faire de pronostics, mais ça va parler français aussi sur l'équipe can On the Canadian team, don't worry, Kevin. We'll be there and we'll get to know each other and we'll have fun with the others.

Speaker 1:

That's good, awesome.

Speaker 2:

Fantastic.

Speaker 1:

Fantastic, awesome.

Speaker 2:

So what's planned for next year for Skills and Competence in Quebec, we're keeping the Olympics for two years, contrary to our colleagues in other provinces, we're a little bit on the world record. So next year we're going to focus a lot on our Thank you sur Internet, des vidéos, les photos, les bannières dans les centres de formation professionnelle, puis déjà commencer à préparer la prochaine édition des Olympiades qui va avoir lieu à Québec en 2027. On est déjà en train de préparer. Ça Fait que c'est une année, l'année prochaine, de consolider, communiquer autour des succès, préparer nos prochaines Olympiades québécoises, puis recommencer le cycle qui va nous mener aux Canadiennes et puis au prochain Mondial des métiers. C'est comme ça On recommence toujours un cycle avec une nouvelle génération de participants.

Speaker 1:

Avant de terminer le balado, avez-vous une pensée ou une petite histoire que tu veux que excuse-moi que vous souhaitez partager avec notre public ici, sur notre podcast?

Speaker 2:

Bien, oui, j'ai une histoire, puis c'est souvent la même, qui se répète. Mais j'ai une histoire qui se passe à Helsinki, en Finland, avec une jeune femme qui s'appelait Catherine Bivière, qui est en participé. Et puis après, elle était très, très, très in Finland with a young woman called Catherine Bivet who participated, and then, after she was very, very, very good Catherine, she's always very good and then, after the second day of the Helsinki World Cup competition, catherine, who was well prepared and who was aiming for a medal, she was really very sad because she had missed a part of an event that she still perfectly mastered. And I remember consoling Catherine oh wow, ne lâche pas. Elle a fini par retrouver sa confiance et elle a quand même remporté une médaille d'argent mondiale.

Speaker 2:

Donc des histoires comme ça, j'en ai plusieurs. S'il y a des gens qui nous écoutent, ça veut dire quoi? Faut jamais lâcher. On ne sait pas comment ça va tourner. La seule façon de réussir, c'est de jamais lâcher. Merci, merci, merci à toi, kevin.

Speaker 1:

OK, pour conclure, merci à mon invité Jean-Roch Godreau pas Goudreau, godreau, oui, godreau, c'est ça Et directeur de l'équipe Québec. Et merci à Skills Compétences de nous avoir permis de vous présenter ces histoires en français et en anglais Et permis de vous présenter ces histoires en français et en anglais. N'hésitez pas à aimer nos posts et cherchez-nous sur nos canaux de médias sociaux et abonnez-vous. Merci beaucoup, merci. We hope you enjoyed the show. Bye.